Elles ont uni leurs forces pour dévoiler Fever, nous offrant l'un des plus grands hits de cette fin d'année. Focus sur Angèle et Dua Lipa, deux artistes qui ont su s'imposer.
L’une est française, l’autre britannique. Dua Lipa et Angèle ont abattu les frontières pour mieux nous offrir Fever – qui sera à retrouver sur la réédition de Future Nostalgia, signé Dua Lipa. Mais les deux artistes que, en apparence, tout oppose, ne sont pas si différentes que ça- bien au contraire. Avec leurs univers bien distaincts et surtout, leur franc-parler, elles ont su s’imposer dans le paysage musical international, bousculant au passage les codes que, jusque ici, la pop nous avait proposé.
Pendant longtemps, le registre pop n’était pas aussi brillant qu’il l’est aujourd’hui. Du moins, dans l’esprit collectif. On s’explique : la pop était avant tout le registre de l’amour, des relations, des contes de fée et des paillettes. Certains la qualifiaient de « soupe », d’autres ne la considéraient que peu ou, à peine. Heureusement, des monuments tels que Lady Gaga, Madonna, Taylor Swift ou encore Katy Perry ont su redonner au genre ses lettres de noblesse
La plume d’Angèle est affûtée : avec des morceaux tels que le cultissime Balance Ton Quoi ou encore Ta Reine, l’artiste s’attaque à des sujets de société, faisant de la pop une arme qui éveille les consciences. Ses mots restent gravés, sont chantonnés – de la cour d’école aux transports en passant par les salles de concerts immenses qu’elle rempli. De son côté, Dua Lipa a su s’affirmer en prônant l’indépendance et ce que beaucoup qualifieraient de « Girl Power ». Oui, la pop peut faire passer des messages autres que des déclarations d’amour et non, elle n’est pas uniquement réservée à ceux qui n’ont rien à dire.
Avec près de 12 trophées remportés depuis le debut de sa carrière (dont un Grammy et un Brit Award), Dua Lipa a su se faire une place de choix. De son côté, Angèle a rafflé de nombreux prix (dont trois Victoires de la Musique). Les deux artistes ont su faire de la pop une arme et les connaissant, elles n’ont pas fini.