Dire qu’Irène Drésel est le visage féminin d’une nouvelle génération serait un euphémisme : une étoile montante de la techno française, la jeune artiste n’a pas peur de s’écarter des traditionnelles sonorités industrielles pour mieux se créer un univers. Irène offre ainsi à travers ses morceaux aux titres équivoques, un univers onirique et sensuel, happant l’auditeur par des boucles rythmées, entraînantes. Tout comme les fleurs qui l’inspirent, Irène Drésel laisse à son travail le temps de mûrir et de s’épanouir.
De son côté, Léonie Doligé, du haut de ses 20 ans, peut déjà se vanter d’avoir réalisé cinq courts-métrages. Avec Kinky, elle poursuit son travail dans le clip musical pour y délivrer sa nouvelle touche ! Notez que le clip de Kinky est sa troisième réalisation sur Youtube. Soucieuse d’avoir une approche inclusive et moderne, elle fait le choix de mettre en avant dans son travail des équipes techniques diverses et inclusives. De même, elle veut mettre en images des profils atypiques, sortant des canons traditionnels de représentation des productions classiques.
En ressort ainsi un clip onirique, poétique et hypnotique dont l’histoire prend place au cœur du château de Franquetot. L’on y retrouve Sizo Del Givry (le partenaire d’Irène, sur scène), à ses portes, est ensorcelé par des fleurs et happé par le château. Irène Drésel, quant à elle, est la Jardinière, une servante qui cache son jeu malsain par une allure naïve. Elle envoûte par sa musique toute la cour du Roi. Elle est la véritable maîtresse des lieux. En reprenant les codes du conte qu’elles ont su moderniser, Irène Drésel et Léonie Doligé parviennent à mettre en lumière la part sombre d’un paraître parfait et merveilleux par des visuels organiques et hypnotiques : les apparences sont parfois trompeuses et le clip de Kinky en est la parfaite représentation.