Ils sont de retour ! Près d’un an après Energy, son troisième album, Disclosure avait annoncé ces dernières semaines l’arrivée d’un projet exceptionnel dont l’inspiration principale était le retour du public et des artistes dans les boîtes de nuit et les festivals. Il faut dire que la culture et notamment les musiciens n’ont pas pu se produire en public depuis près de 18 mois. Un véritable challenge pour Disclosure qui a l’habitude de se produire tout au long de l’année. Le duo nommé aux Grammy Awards, qui a lancé l’année dernière une série de streaming offrant des tutoriels réguliers, des conseils et des questions-réponses depuis leur studio, avait ainsi délivré un single chaque jour à partir du lundi 16 août. De quoi rassasier leurs fans aux quatre coins du monde et leur permettre de jouer de nouveaux sons devant ce public impatient !
Interrogé par Zane Lowe pour Apple Music, Guy Lawrence, l’un des membres du duo, s’est également confié sur le titre Happening’, qui figure sur l’EP : « Happening’ a commencé dans la campagne à l’est de Londres. On a fait un petit voyage d’écriture de trois semaines là-bas, juste moi et mes machines en gros. J’avais quelques amis qui restaient chaque week-end. On faisait un feu de joie dans le jardin. Et puis on est rentré et on a eu ce joli roulement de basse, de batterie, mais rien de fou ne s’est produit. Et puis j’ai apporté mon Alesis Andromeda, qui est une bête de synthé. C’est un porc de synthé, vraiment. Je n’ai jamais été capable de l’utiliser. Je ne l’aime pas. C’est difficile à utiliser. C’est trop gros, trop compliqué, mais parfois, ça marche et c’est gentil avec toi et il y avait ce truc artistique incroyable qui se passait et, ouais, moi et Andy Luxury on passait le meilleur moment et on était très ivres. C’est comme ça que ça a commencé. Et encore une fois, je vise vraiment des choses, j’ai l’impression d’entrer dans un Shangri-La. Je ne sais pas si j’aime cette chanson. Je ne sais même pas si je la connais, mais ça m’intéresse et ça m’attire. Alors, j’ai envoyé ça à Howard, c’était l’essentiel. Et encore une fois, il l’a prise d’une autre manière que j’ai aimée. Et il m’a juste donné une vibration complète de Todd Edwards sur ce rythme. La façon dont il a coupé le chant et fait sonner sa voix, j’étais comme, Todd, es-tu là ? Et j’ai été très surpris parce qu’il ne fait pas ça facilement. »
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