Ils ont a peine 20 ans et pourtant, les membres d’Echosmith n’en finissent pas de prouver leur talent. Avec Talking Dreams, le groupe s’est glissé dans les charts après avoir occupé l’affiche du Warped Tour (aux Etats-Unis) tout l’été. Seulement, comment ont-ils travaillé sur cet opus ? Qu’est-ce qui l’a inspiré ? D’abord, ils ont passé « beaucoup de temps à l’écrire ». S’ils se sont retrouvés avec « 60 ou 70 chansons », il a fallu faire un choix. Mais l’avantage, c’est qu’à force d’écrire et de composer, une véritable logique s’est mise en place. Comme le précise Sydney, « chaque chanson menait à une autre et s’améliorait au fur et à mesure ». En d’autres termes, c’est en enchaînant les titres qu’ils sont parvenus à trouver le son « Echosmith ». Quant à l’inspiration, c’est dans « la vie qu’ils la trouvent. Que ce soit à propos d « amour ou d’aventure », ils ont toujours quelque chose à raconter.
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S’ils ont assuré les premières parties de Twenty One Pilot, ils ont surtout énormément appris grâce à cette expérience : d’abord, ils ont pu s’améliorer « en tant que groupe » et en tant que « performeurs » et ça, ce n’est pas négligeable. Faire une première partie signifie que « tu joues devant des gens qui ne te connaissent pas », précise Sydney. Alors forcément, c’est un challenge. Et ce challenge, il l’ont relevé haut la main puisqu’Echosmith s’apprête à entamer sa propre tournée aux Etats-Unis. Non sans humour, la jeune chanteuse lâche qu »il était temps » mais s’avoue très « impatiente » à l’idée de la commencer.
En parlant de tournée, il y a de fortes chances pour que Tell Her You Love Her figure sur la setlist. Si ce titre est le titre que la jeune femme préfère jouer sur scène, elle avoue que si chanson est « importante » pour elle, elle l’est forcément pour quelqu’un d’autre et ce, quelqu’en soit sa signification. Là-dessus, on ne peut la contredire. Tell Her You Love Her est probablement l’un des titres dans lequel il est extrêmement facile de se reconnaître puisque « l’amour n’est pas ce qu’il y de plus facile ».
Enfin, ceux qui auront entendu Cool Kids se demanderont forcément si le groupe se considère comme « cool », justement. Du haut de ses 17 ans, Sydney se montre incroyablement mature sur le sujet : « Ce n’est pas parce que fais de la musique ou j’ai micro que je suis quelqu’un de bien », confie t-elle. Autrement dit, il faut savoir rester fidèle à soi-même. Là-dessus, personne ne la contredira. En attendant, si vous ne connaissez pas encore le groupe, sachez que vous pourrez les découvrir l’an prochain, lors de leur venue en Europe. Pour être honnêtes avec vous, chez europe2.fr, nous les attendons de pied ferme !