Pendant quelques jours, Fall Out Boy a lâché ses titres au compte-gouttes. Par exemple, Jet Pack Blues a été dévoilé en attendant la sortie de l’album . Ensuite, le quatuor a délibérément mis l’intégralité de l’opus en écoute sur la toile. Avant eux, beaucoup se sont essayé à l’exercice. Chez europe2.fr, nous nous souvenons sourtout d’Ed Sheeran, de Linkin Park ou encore de Sam Smith. Seulement, est-ce la solution ? Cette statégie paie t-elle ? A cette question, nous avons tenté de chercher une réponse.
D’abord, le streaming a ses avantages. Si vous avez peur d’être déçus par l’album ou si de base, vous êtes sceptiques, l’écoute au préalable est un excellent compromis : on choisi les titres qu’on préfère et hop, direction itunes pour faire son marché. C’est vrai, c’est relativement pratique. Après, il y a ceux qui ont beaucoup trop hâte d’écouter. Ce profil là, on ne le retrouve que chez les fervents fans, c’est vrai. Seulement le détail qu’il faut garder en tête, c’est qu’en général, les pistes sont retirées des plateformes avant la sortie officielle de l’opus. Autrement dit, le streaming n’est ici qu’une sorte de bande annonce. Mais bien sûr, il y aura toujours quelqu’un pour les récupérer et les remettre ensuite à disposition des internautes. Ca, on le doit à l’incroyable progès du numérique. Au final, cette stratégie est à double tranchant : d’un côté, elle permet aux auditeurs de se faire une idée et de l’autre, elle favorise le piratage.
Mais ça, ce n’est qu’une minorité. Si certains artistes comme Taylor Swift ont choisi de déclarer la guerre au streaming (rappelons que l’artiste a retiré ses morceaux de spotify malgré une contre-attaque et que les titres diffusés sur Youtube sont inexploitables), d’autres ont su tirer leur épingle du jeu. Par exemple, ce système n’en en rien fait baisser les ventes d’albums pour Ed Sheeran. Au contraire, X a enchaîné les records, est resté en tête des charts pendant des semaines et le phénomène Anglais n’a pas cessé de s’accroitre. En y réfléchissant, cette stratégie aura surtout permis à Ed Sheeran de se faire connaître d’un public plus large, de façon à augmenter ses ventes. Bon calcul, en somme. Comme pour tout, ce système à ses avantages et ses failles. Seulement, il faut surtout souligner le fait que le numérique à complètement changé la donne et que notre façon de consommer la musique a changé. Au final, il n’y a pas de bonne ou mauvaise stratégie : ce qui joue sur les ventes, c’est la musique elle-même.