Le chanteur se livre à coeur ouvert dans son nouvel album.
Après une pause musicale de plusieurs années, Eddy de Pretto avait récemment annoncé son come-back lors d’une immense tournée à travers toute la France. « Mes amours, nous repartons pour une seconde histoire ! Celle-ci sera vaccinée et nous pourrons à nouveau nous choper à dix milles aux Zéniths ! Je vous le jure » écrivait-il avec émotion sur son compte Instagram. Mais en attendant, c’est au son des seize titres de son nouvel album, À tous les bâtards, que celui que l’on surnomme le kid a décidé de faire son retour sur le devant de la scène. Un opus très attendu qui débarque plus de trois ans après Cure dont le succès phénoménal a permis au chanteur de se créer une véritable communauté de fans.
Porté par les titres Bateaux-Mouches et Désolé Caroline, ce nouvel album débarque comme une réponse à ses premiers titres mais surtout comme une ode à la bizarrerie et à l’acceptation de soi. « Tout le premier album a été ‘comment je dois faire semblant?’, ‘est-ce que je dois rouler des mécaniques?’, ‘est-ce que je dois faire comme les autres gars?’, ‘est-ce que je dois faire genre?,’ toute cette quête identitaire était vraiment en question par rapport à une normalité » confiait-il récemment. Cette fois-ci, c’est armé d’une certaine confiance en lui et d’une maturité assurée qu’Eddy de Pretto pousse une sorte de « cri de rassemblement » avec À tous les bâtards.
Dévoilé ce vendredi 26 mars, ce deuxième album studio s’adresse avant-tout à toutes les personnes qui ne se sentent pas à l’aise avec les normes de la société. Mais pas que. « Je voulais un côté fédérateur, collectif, inclusif dans ce deuxième album, et chercher une notion de créer une unité ensemble, un cri de rassemblement. Pour moi c’était nécessaire, à cette époque où on nous permet de voir, d’entendre et d’écouter les plus différents d’entre nous, les plus victimes, les plus en lutte, les plus de cultures différentes, tout ça, j’avais envie d’en faire partie également » précisait-il au Huffington Post il y a quelques jours.
Très angoissé à l’idée de s’ouvrir une nouvelle fois au grand public, Eddy de Pretto nous offre un disque dans la veine de Cure. Des textes incisifs, profonds et intimes posés sur des mélodies entêtantes qui devraient, sans problème, séduire son public très impatient.