Evanescence : Pour Amy Lee, la partie rappée a été « difficile à accepter »

Récemment, Amy Lee a -de nouveau- partagé son inconfort face à la partie rappée dans Bring Me To Life.

Vous le savez peut-être, Bring Me To Life (morceau culte signé Evanescence) a bien failli ne jamais voir le jour. Dans les années 2000, alors qu’Amy Lee travaillait le titre, les labels avaient été catégoriques : pour sortir le morceau, la voix seule de la jeune artiste ne suffirait pas. Voilà comment Paul McCoy (12 Stones) a été ajouté à l’équation. Ce choix créatif n’était autre qu’une décision prise par la maison de disques – pas pas le groupe lui-même.

« Cette partie, ce son, ce n’est pas mon style. C’est pourquoi la pilule a été si difficile à avaler »

Encore aujourd’hui, Amy Lee en garde un goût amer : dans une interview accordée à Metal Hammer, l’artiste s’est laissée aller à quelques confidences : comment se sent-elle, près de 20 ans après la sortie du morceau ? Et surtout, que pense t-elle aujourd’hui de la partie rappée du morceau ? « J’ai arrêté de la jouer il y a longtemps », lance t-elle. « Nous ne l’avons jamais vraiment interprétée. Lorsque nous sommes en tournée et que nous avons quelqu’un qui correspond à cette partie, il/elle  se lève pour chanter la chanson. Nous étions en tournée avec P.O.D et Sonny [Sandoval, ndlr] est venu plusieurs fois. Et bien sûr, si nous sommes dans la même ville que Paul [McCoy, chanteur des 12 Stones], qui a joué le rôle à l’origine, nous le ferons venir, parce que c’est amusant, cool et nostalgique ». 

Elle poursuit : « Mais cette partie, ce son, ce n’est pas mon style. C’est pourquoi la pilule a été si difficile à avaler, même pour une seule chanson. Mais nous avons gagné parce que nous n’avons pas eu à changer toute notre musique ». 

Actuellement en tournée (sachez d’ailleurs qu’Evanescence sera en concert le 7 juin prochain au Zénith de Lille avec Europe 2), Amy Lee va plus loin, évoquant le genre qu’est le nu métal : « Ce ne sont que des mots. Je ne comprends pas très bien ou je ne suis pas d’accord avec les cases dans lesquelles nous ressentons le besoin de mettre les choses. Si vous le faites correctement, chaque groupe est unique et d’une couleur légèrement différente des autres. L’une des questions que l’on m’a souvent posées dans la vie est la suivante : « Comment définiriez-vous votre son ? Comment qualifieriez-vous votre genre ? Je ne sais pas comment le faire. Je veux toujours conserver la capacité et la liberté de faire quelque chose que je n’ai jamais fait auparavant ».

En 20 ans, Evanescence a su conserver le son qui lui est propre. Et justement, en juin, Amy Lee et sa bande célèbreront ces deux décennies avec leurs fans européens.

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