Sorti hier, Vieux Frères - Partie 2, le nouvel album de FAUVE était très attendu. Pour europe2.fr, le collectif revient sur sa composition.
Si la sortie de Vieux Frères – Partie 2 est un signe de consécration pour FAUVE, l’album aura demandé énormément de travail au collectif. L’an dernier, ils ont jonglé entre succès, concerts et festivals, tout en sachant qu’il faudrait bientôt s’y remettre. Une partie de ce deuxième opus était déjà écrite. Il ne restait plus qu’à compléter : « En avril dernier, pendant la tournée, on a fait une pause. On s’est posés pour écrire vraiment et compléter. On comptait le fait qu’il y avait déjà des ébauches et on a fini en septembre. C’était super intensif. La fin de l’enregistrement était un peu dure, c’était pas très marrant. C’était super stressant. », expliquent-ils. Le problème, c’est que même lorsqu’on estime qu’il ne faut plus rien changer, il y a toujours cette envie d’arranger telle ou telle chose. Certains appelleront ça du perfectionnisme, d’autres préfèreront le doute. Après, chacun fait comme il veut. Et ça, ils en savent quelque chose : « La fin, dès qu’on l’a bouclée, t’es sensé ne plus y toucher. T’as toujours envie de rechanger des trucs. C’était assez « space », ça s’est fait un peu dans la douleur. C’est pour ça qu’on a pris un peu de recul avec le disque. »
Lorsqu’on leur demande de définir Vieux Frères -Partie 2 en trois mots, ils optent -non sans humour- pour « solide à l’impact ». C’est bon à savoir. Si « percussions, réverbes et mouvement » apportent un aspect technique, ce n’est pourtant pas ceux qu’ils choisiront. D’ailleurs, sachez que réverbe, dans le jargon musical, c’est une sorte d’écho. (Bien sûr, c’est beaucoup plus technique et complexe que ça. Seulement, europe2.fr a été au plus simple). Au final, il faudra retenir de cet album que même s’il « y a un truc de continuité, de suite logique dans l’histoire », ce deuxième disque est « pareil mais différent. » :
«On voulait faire que la partie 2 reprenne la où la partie 1 s’est arrêtée. C’est juste la suite. C’est la continuité mais à tous les niveaux : en terme de narration, en même temps, c’est la suite dans le sens où tu pousses un peu plus haut chaque branche. C’est la suite parce que tu vas essayer de trouver des trucs plus travaillés. Dans les textes, tu te dis que ce serait bien d’aller vers quelque chose de plus abouti, plus maîtrisé, plus riche avec un vocabulaire peut-être un peu plus large. Il y a eu une volonté de progression, en fait. C’est ce qu’on a gardé toujours à l’esprit et on a essayé -même si on n’a pas réussi je crois- de faire un disque moderne. », explique FAUVE. Qu’ils se rassurent, toutes ces choses, on les ressent bien à l’écoute de l’album.