"Véritable hymne à la rupture, Good Luck, Babe ! est aussi parfaitement ancré dans son temps"
« It’s fine, it’s cool »
Si Good Luck, Babe ! est sorti il y a quelques mois, le titre signé Chappell Roan continue de grimper dans les charts. Le bonus ? Il ne lui aura pas fallu longtemps pour devenir viral sur les réseaux sociaux. Ajoutez à cela une reprise de Sabrina Carpenter pour la BBC et vous obtenez ce qui semble être l’un des plus beaux succès de l’été.
Si vous aimez la vibe des années 80, les synthés et ce que l’on appelle communément la dark pop alors l’univers de Chappell Roan est fait pour vous : au programme, un premier album à ne pas manquer – intitulé The Rise And Fall Of A Midwest Princess– et un morceau plus qu’efficace, donc.
Hymne à la rupture
Et ce qui rend le titre aussi intéressant (au-delà son côté catchy), c’est son propos : véritable hymne à la rupture, Good Luck, Babe ! est aussi parfaitement ancré dans son temps. Chappell Roan.y interpelle ici une ex qui, visiblement, ne semble pas prête à s’accepter telle qu’elle est. Cette dernière préfère s’enfermer dans une spirale infernale où l’hétérosexualité forcée semble plus rassurante : « J’avais besoin d’écrire une chanson sur une situation courante dans les relations homosexuelles – lorsque quelqu’un a du mal à s’accepter. Il s’agit d’une chanson qui souhaite du bien à quelqu’un qui évite d’exprimer ses vrais sentiments », confie d’ailleurs l’artiste.
Evoquant le « bridge » (le pont, en français) avec le magazine Rolling Stone, Roan explique l’avoir écrit en « trois minutes » top chrono : « Je savais ce que je voulais. J’ai ressenti tellement de colère. J’étais tellement bouleversée. Tout est sorti, et je n’ai rien ajouté quand j’ai tout écrit. C’était une tempête parfaite ».
Depuis sa sortie en avril dernier, Good Luck, Babe ! cumule presque 400 millions d’écoutes sur Spotify… et quelque chose nous dit que c’est loin d’être fini !