Enfin ils sont de retour ! Révélés en 2011 avec le tube planétaire « Pumped Up Kicks », les américains de Foster The People avaient ensuite réussi le challenge du deuxième album avec « Supermodel », paru en 2014. Depuis, le groupe s’était laissé du temps pour voyager, composer, et en a même profité pour faire peau neuve. Après le départ du bassiste Cubbie Fink, la famille Foster The People s’est agrandie et Sean Cimino (guitare) et Isom Innis (claviers) ont officiellement intégré le groupe. Complétement revigorés, les Californiens sont donc fin prêts à faire leur comeback et publieront un nouvel album le 21 juillet prochain. L’occasion idéale pour poser à nouveau leurs valises en France et retrouver leur fidèle public parisien ! A quelques jours de la sortie de Sacred Heart Club, Foster The People avait jeté son dévolu sur l’Elysée Montmartre et était attendu de pied ferme par un public chauffé à blanc.
C’est devant une salle archi sold out que Mark Foster et ses complices ont pris possession de la scène sur les coups de 20h30 et se sont discrètement installés dans la pénombre sous les applaudissements. De rapides salutations et place à la musique. D’entrée, la formation choisi de donner le ton et lance les hostilités avec « Loyal Like Sid & Nancy », un nouveau titre dévoilé il y a quelques jours seulement. Immédiatement, « SHC » et ses instrus psychédéliques transforment le show en grosse soirée dansante et on plonge tête la première dans l’univers solaire des Californiens. Au dessus de leurs têtes, des lettres lumineuses annoncent le nom du nouvel album, Sacred Heart Club. Très éclectique, ce troisième opus fait d’ailleurs la part belle à des influences plus électro et contient quelques perles taillées pour le live, à l’image du génial « Doing it For Money » et son refrain fédérateur. Bourré d’énergie, Mark Foster passe son temps à arpenter la scène et incite tout le monde à chanter. La salle se pare des lumières bleues sur la planante « Pseudologia Fantastica » puis la machine à tubes repart de plus belle avec « Are You What You Want To Be », toujours redoutablement efficace en live.
Pendant une heure trente, Foster The People pioche généreusement dans son répertoire pour contenter fans de la première heure et nouveaux admirateurs. Au milieu des plus grands succès de sa discographie (« Helena Beat », « Coming Of Age », « Don’t Stop (Color on the Walls) ») surgissent des titres inédits de Sacred Heart Club. Dans la foulée, les Californiens envoient l’incontournable « Pumped Up Kicks » et lorsqu’ils invitent le public à chanter et à danser avec eux, personne ne se fait prier. L’occasion pour Mark Foster de rappeler que la musique restera toujours la meilleure façon d’unir les gens, aussi différents soient-ils. Effectivement, là est bien toute la force de Foster The People : emporter avec eux des fans de tout âge grâce à des hymnes particulièrement fédérateurs qui font s’élever les voix de la foule comme une seule. Après s’être éclipsés quelques instants, les quatre musiciens feront leur retour sur la scène soudainement baignée de lumières multicolores pour un dernier rappel : la puissante « Broken Jaw », portée par les percussions de Mark Pontius, puis les tubes « Houdini » et « Call it What You Want » pour un final en apothéose. Dans l’attente d’une nouvelle date française, il ne nous reste plus qu’à patienter jusqu’à la sortie de l’album le 21 juillet prochain !