Qui dit Garorock, dit têtes d'affiche plus que prometteuses. Pour cette première soirée, Phoenix a ouvert le bal. Mais avant cela, Thomas s'est confié à Europe 2 !
Attention Garorock, Phoenix débarque ! Après plus de dix ans de carrière, Phoenix n’a plus rien à prouver. Seulement, c’était une première à l’affiche de Garorock ! Dans ces conditions, il est facile d’imaginer une certaine pression au sein du groupe. Mais contre toute attente, ce n’est absolument pas le cas, au contraire ! S’ils sont déjà passés par Bordeaux et quelques petites salles, les membres de Phoenix ont clairement dompter l’audience de Garorock. A les voir sur scène, europe2.fr persiste et signe, Phoenix est définitivement LE groupe à voir en live. D’ailleurs, est-ce que les membres prennent le temps de souffler, de temps en temps ? A cela, Thomas répond : « C’est addictif d’être en tournée et de découvrir des nouveaux endroits. On continue mais on est nuls pour prendre des vacances. On ne sait pas arrêter ! C’est addictif de visiter le monde avec ses amis et de rencontrer les gens pour qui ont joue. Ce qu’on fait, c’est l’inverse du tourisme ! »
Aussi, l’avantage de jouer en festival, c’est qu’à défaut de visiter les alentours appareil photo en main, on peut en profiter pour regarder les autres groupes jouer. Et ça, Thomas l’a bien compris : « C’est ce qu’on préfère dans les festivals : Voir les autres groupes. Ce serait triste d’arriver et de partir ! On va voir les gens sur la même scène et plus loin ! » Ainsi, peut-être les avez-vous croisé ? Mais puisqu’on parle de live, qu’avait réservé Phoenix aux festivaliers ? Pas mal de surprises, c’est certain ! Concernant le programme de la soirée, il confie : « Au départ, on a un squelette millimétré et ensuite on trouve des libertés, on change l’intérieur du cadre ». C’est vrai, « sans surprises, ce serait triste » ! Si le groupe essaie de changer la setlist au maximum, certains titres restent cultes. Ainsi, Litzomania ou encore 1901 restent les plus demandées. Mais à la surprise générale, le public réclame même des titres du premier album : « C’est assez jouissif quand on joue des gens que les gens veulent, même treize ans après » !
Si aujourd’hui Phoenix est un groupe soudé qui donne tout sur scène, cela n’a pas toujours été le cas ! A ce sujet, Thomas avoue : « On a passé deux ans à se mettre sur la gueule. mais après on ne pouvait plus se battre ! » Si à l’époque, « des objets ont volé », hier soir, ce sont plutôt les verres et autres objets des festivaliers qui ont jailli dans tous les sens. Phoenix a mis le feu et ce n’est pas rien de le dire ! Vous l’aurez compris, à Garorock, les festivaliers sont déchaînés et ça ne fait que commencer.