« Si vous ignorez Gavin James, vous ratez vraiment quelque chose », déclarait Ed Sheeran il y a quelques années à ses millions de followers. Forcément nous, on a pris cette affirmation très au sérieux et on s’est intéressé de plus près à cette nouvelle pépite folk. Invité du Lab Europe 2 au printemps dernier, Gavin James nous avait charmé par sa douceur et son humilité. Alors évidemment pour son grand retour à Paris, le rendez-vous était fixé. C’est dans l’intimité du Café de la Danse que le label Believe Recordings présentait sa nouvelle recrue venue tout droit d’Irlande. Véritable star dans son pays, Gavin James a fait ses armes en tournant avec Kodaline, Sam Smith, Taylor Swift et Ed Sheeran. Ouais, rien que ça. Mais le chanteur n’est pas arrivé là par le simple hasard des choses. Après des années à composer, à tourner et à promouvoir sa musique, Gavin James s’est construit une solide communauté de fans en Irlande, à tel point que certain d’entre eux avaient même fait le déplacement à Paris hier soir.
Seul sur scène et avec trois guitares pour compagnie, Gavin James a ouvert le concert sur « Till The Sun Comes Up », extrait de son nouvel album Bitter Pill. Dès les premières notes, la magie opère. L’ambiance se veut intimiste et une vraie communion s’installe entre le public et l’artiste, qui ne manque pas d’exprimer sa gratitude. Parfois seul, parfois accompagné d’un pianiste, Gavin James nous invite à découvrir son répertoire pop-folk et impressionne l’auditoire par ses interprétations puissantes et habitées. Si ses morceaux sont teintés d’une certaine mélancolie, le jeune homme se montrera incroyablement solaire et (très) bavard tout au long de son set. Et s’il ne perd jamais son sourire chaleureux et son sens de l’humour, même en introduisant la chanson « 22 » (qui évoque ses années scolaires difficiles), on comprend que le titre compte particulièrement pour lui. Une reprise de « La Vie en Rose » dans un français approximatif permettra à Gavin James de se mettre définitivement le public parisien dans la poche. Ravi de cet accueil, le jeune homme a présenté en live ses tout nouveaux titres (« For You », « Nervous », « Coming Home »), invitant toujours le public à l’accompagner en chantant ou en frappant des mains.
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En vrai professionnel, il s’est aussi lancé dans une reprise improvisée de Justin Bieber (« C’est la version la plus triste de « Sorry » que vous n’entendrez jamais !) », avant de questionner le public : « ça vous dérange si je saute dans la fosse ? ». Ni une ni deux, le voilà au milieu des fans pour interpréter un mashup de « Billie Jean » et « Can’t Feel My Face » dans une version tout à fait personnelle. De retour sur scène, Gavin James a poursuivit le set avec deux tubes en devenir « Say Hello » et « Two Hearts », mélanges de paroles nostalgiques et d’arpèges de guitare qui donnent furieusement envie de taper du pied. Après une reprise mémorable de « What A Wonderful World » et une parfaite imitation du solo de trompette, l’artiste s’est éclipsé quelques secondes en coulisses avant de revenir sous les acclamations de la salle conquise. La soirée s’est terminée sur « The Book Of Love » et une fantastique reprise du titre de Bruce Springsteen « Dancing In The Dark ». Vous l’aurez compris, Gavin James est LA nouvelle étoile montante de la scène folk et on lui prédit déjà une ascension fulgurante au cours des prochains mois. La musicalité de ses titres, sa personnalité attachante et sa prestance naturelle en disent déjà long sur le potentiel de l’artiste…