De passage en concert à Oakland, Green Day a rendu hommage aux victimes de l'incendie du collectif d'artistes "The Ghost Ship" qui a fait 36 morts.
En pleine tournée pour accompagner la sortie de leur nouvel album Revolution Radio, Green Day se trouvait hier soir à Oakland en Californie. Avant de jouer leur célèbre chanson « Boulevard of Broken Dreams », Billie Joe Armstrong natif de la région, a tenu a rendre hommage aux victimes de l’incendie du Ghost Ship, un collectif d’artistes de la ville : « Ce sont des gens qui… Ce sont des amis, des amis d’amis de gens qu’on croise tous les jours dans la rue, parce que les trains ne peuvent pas aller partout. Mon coeur va à tous ceux qui ont péri dans cet entrepôt. Ils étaient là pour se trouver, juste là pour se regrouper et célébrer le fait d’être artistes et étranges et s’amuser. Avec Oakland, on doit chérir tous ces gens bizarres et différents. Les gens ont besoin d’un endroit. Ils n’ont pas été dans une école d’art. Ils se sont faits virés de la maison de leurs parents. Et ils n’ont rien. Mais ils ont trouvé une sorte de communauté alors qu’ils n’avaient jamais été acceptés avant. C’est essentiel que ces gens aient un endroit décent où vivre. » Le groupe a ensuite dédié le morceau American Idiot aux victimes.
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Une photo publiée par Billie Joe Armstrong (@billiejoearmstrong) le 5 Déc. 2016 à 23h23 PST
L’incendie du Ghost Ship a fait 36 victimes ce vendredi 2 décembre. A la suite de la tragédie, le maire d’Oakland Libby Schaaf a annoncé la mise à disposition d’1,7 million de dollars afin d’investir dans des « endroits sécurisés pour les artistes d’Oakland et des collectifs artistiques ». Billie Joe Armstrong a par ailleurs mis en ligne un message adressé aux artistes sur Instagram : « Ca fait pas mal d’années que je n’ai pas vécu dans ces collectifs ou ces lieux comme le Ghost Ship.. C’étaient les moments les plus importants et inspirants de ma vie. Vivre avec d’autres marginaux, artistes, activistes et musiciens.. Des lieux comme ça permettent aux personnes différentes de survivre et d’être elles-mêmes dans une société régulière qui les rejette. »