L'album est attendu pour l'année prochaine
Bonne nouvelle, Green Day est de retour avec un nouvel opus ! Quelques semaines après avoir célébré l’album culte Dookie, le trio américain lève (enfin) le voile sur la suite : le 19 janvier prochain, la formation livrera ainsi Saviors – déjà porté par The American Dream is Killing Me. Et puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, nous avons déjà un premier aperçu visuel de ce sera cette prochaine ère : en guise de cover, Green Day a choisi une photographie prise en 1978 à Belfast. Aussi sobre qu’impactante, la pochette et son rose fuchsia rappelle d’ailleurs l’esthétique de certains groupes punk emblématique (difficile de ne pas penser au rose des Sex Pistols, par exemple).
Pris par Chris Steele-Perkins, le cliché immortalise un jeune garçon au milieu des émeutes survenues à Falls Road. Communément appelée « The Troubles » Outre-Manche, la période de conflit s’est étendue sur près de 30 ans, causant la mort de 3,500 personnes.
New album ‘Saviors’ out January 19th, 2024
Pre-order: https://t.co/cFN02gBSNZ
Limited exclusive vinyl: https://t.co/qTWVEJQhKBThe first single “The American Dream Is Killing Me” is out now
Watch the epic video: https://t.co/sXEUgrXw7X
Stream the song:… pic.twitter.com/SnnzfD1bCT— Green Day (@GreenDay) October 24, 2023
« Que ferait Green Day ? »
Sur la toile, nombreux sont ceux qui, en voyant la cover, ont fait le lien avec cette période agitée de l’Histoire Irlandaise. Alors que certains s’interrogent, d’autres pointent les influences de Green Day (des groupes tels que Protex ou encore Rudi, issus de la scène punk nord-irlandaise) et semblent y voir un hommage. Il ne faudra d’ailleurs pas longtemps à Green Day pour répondre : « Vous vous demandez ce qu’évoque Saviors ? » avant de lister : « Power pop, punk, rock, le triomphe de l’indie music. Maladie, guerre, inégalité, influenceurs, retraites de yoga, applications de rencontres, masques, SANTÉ MENTALE, changement climatique, oligarques, division des réseaux sociaux, herbe gratuite, fentanyl, fragilité »… avant d’ajouter : « Que ferait Andy Warhol ? Que ferait John Waters ? Que ferait Quentin Tarantino ? Que ferait GREEN DAY ? »
Ce n’est -évidemment- pas la première fois que le groupe puise son inspiration dans l’actualité sociétale et politique : pour rappel, en 2004, le trio connaissant un succès phénoménal avec American Idiot qui, d’ailleurs, célèbrera ses 20 ans l’année prochaine.