Harry Styles brille en solo à l’AccorHotels Arena (report)

Hier soir, l’AccorHotels Arena accueillait Harry Styles. Celui qui a oeuvré pendant cinq ans avec les One Direction était de retour en solo face à 15.000 personnes. Et évidemment, il a fait le show. 

La dernière fois qu’il a mis les pieds à l’AccorHotels Arena (anciennement Bercy), Harry Styles était accompagné de ses quatre compères de One Direction. Cinq ans, un film signé Nolan et un album solo plus tard, le voilà seul dans l’arène. En Octobre dernier, le britannique était déjà venu présenter son premier essai au public français mais cette fois, il avait choisi l’Olympia. Mais pour cette deuxième partie de tournée, Harry Styles a vu les choses en grand, s’offrant carrément l’AccorHotels Arena. On aurait pu penser que ce serait trop, on aurait pu imaginer qu’il peinerait à combler l’espace. Et…non. Harry Styles a livré un show qui, inévitablement, signe son entrée dans la cour des grands.

Après une première partie qui a su accrocher l’attention du public, le chanteur a décidé de l’occuper un peu. Au programme, une petite animation montrant un rubiks’ cube. Parce que c’est aussi ça, les concerts d’Harry Styles : bosser sa logique au lieu de tuer le temps sur son écran. A 21 heures (et quelques), il entre en scène sous les hurlements de la foule. Harry Styles ouvre le show avec Only Angel, un hymne rock terriblement efficace. Scientillant dans son costume pailleté, le britannique apprivoise la scène avec une aisance déconcertante. Il enchaîne ensuite avec Woman avant de jouer Ever Since New York. Avec des titres comme Two Ghost et Carolina, il continue de défendre son premier essai, qui malgré quelques soucis de son (indépendants de sa volonté, évidemment) prennent une toute autre dimension en live.

On vous avait prévenus, les fans de One Direction, les purs et durs, ne seraient pas déçus : Harry Styles a bel et bien fait honneur à son passé avec Stockholm Syndromemorceau qu’il avait écrit pour l’album FOUR. Après cinq ans de rodage, Harry Styles est aussi à l’aise dans un salle intimiste que dans une arène. Résultat, c’est sans appréhension aucune qu’il lance quelques mots de français. Vous serez ravis d’apprendre qu’il est en plein apprentissage de notre langue mais qu’il est, on cite, « un peu lent ». Mais bon, on lui pardonne. Après avoir joué Just A Little Bit of Your Heart (écrit à la base pour Ariana Grande), Styles offre au public ce qu’il attend le plus : un nouveau morceau. C’est Medicine qui ouvre le bal des nouveautés. Bien qu’inédit (enfin, pour ceux qui ne se sont pas spoilés sur Twitter), le titre est rock, efficace et bien écrit (on peut reprocher à Styles d’avoir commencé dans un boysband mais en matière de compo, il n’y a rien à redire). En imaginant que la chanson atterrisse sur son prochain album, on peut déjà parier sur un deuxième qui rencontrera probablement le succès du premier.

Après s’être offert une haie d’honneur (rien que ça), il rejoint une scène plus petite, installée au derrire la fosse. Drapeaux fièrement accrochés à son micro, Styles interprète Sweet Creature et If I Could Fly (fans de One D, sortez les mouchoirs) avant de repartir sur la scène principale pour jouer la dernière partie de son show. Il reprend avec Anna (encore un nouveau titre), une version revisitée de What Makes You Beautiful et, évidemment, le mythique Sign Of The Times. Avant de partir, il jouera From The Dining Table (probablement LA pépite de l’album), une reprise de Fleetwood Mac (The Chain) et LE morceau que les 15.000 personnes bouillonnaient d’entendre : Kiwi. Ce qu’il faudra retenir de ce concert, c’est qu’Harry Styles est en terrain conquis en France (en témoignent les cris des fans), qu’il sait dire parfairement « 85 pamplemousses » et pour finir, qu’il aura brillé seul à Bercy (et non, les paillettes n’y étaient pour rien).

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