Les 218 millions de personnes ayant regardé le clip de How you remind me sur YouTube le savent : les Canadiens derrière Nickelback ont puissamment marqué la génération rock du début de années 2000. Et contrairement à ce qu’on aurait pu croire, le groupe de Chad Kroeger n’a pas débranché les guitares.
Presque 30 ans après la création de l’un des plus gros groupes de rock canadien (50 millions d’albums vendus), les Français ont donc la chance de pouvoir découvrir au cinéma Hate to love, un documentaire plongeant dans l’intimité de Nickelback pour retracer ce drôle de parcours pas encore terminé (le dernier album Get Rollin’ est sorti en 2022).
Le groupe que tout le monde adore détester
Le docu, présenté en septembre 2023 au Festival international du film de Toronto, revient notamment sur l’explosion du groupe à la radio avec son tube How you remind me, et comment les garçons ont dû apprendre à gérer le succès et ses inconvénients avec l’apparition des réseaux sociaux, vingt ans avant TikTok. On y apprend notamment que Chad, Ryan et les autres ont souffert d’être qualifié de « groupe le plus détesté au monde », pour la simple et bonne raison qu’ils étaient devenus mondialement connus du jour au lendemain.
Mais dans Hate to love, comme son nom l’indique, il est aussi question de rédemption, du retour réussi avec Get Rollin’ après 5 ans d’absence, et de comment Nickelback a réussi à survivre à son propre passé au point que le groupe se lancera en avril dans une tournée mondiale (mais sans passage par la France pour l’instant).
Pas de quoi bouder le plaisir de retrouver les quarantenaires sur grand écran, avec deux projections spéciales à Paris pour leur documentaire, ce mercredi 27 mars au Grand Rex et au Club de l’Etoile le 1er avril. Au total, Hate to love sera distribué dans 1350 cinémas répartis dans 30 pays. Et ça, c’est bien la preuve qu’en 2024, tout le monde se souvient encore de Nickelback.