C’est un grand jour pour les fans d’Imagine Dragons. Deux années se sont écoulées entre la sortie de Smoke+Mirrors et de leur tout nouvel album. De retour avec leur single, Believer, Imagine Dragons a frappé fort d’entrée de jeu. Ce n’est que quelques semaine plus tard qu’on découvrait Thunder et son clip, à la fois puissant mais angoissant et plus récemment Walking The Wire. Pour Evolve, le groupe américain s’est remis en question et s’est lancé un nouveau défi en faisant appel à divers producteurs. Avec Evolve, Imagine Dragons rédige un tout nouveau chapitre de leur carrière, mais également sur leur évolution en tant que personne. Beaucoup plus optimise et positif que Smoke+Mirrors, Evolve est la symbolique même de cette transition, presque vitale, qui s’est opérée au sein du groupe. A l’occasion de la sortie de leur nouvel album ce vendredi 23 juin, Dan Reynolds, Wayne Sermon, Ben Mckee et Daniel Platzman ont répondu à nos questions et sont revenus sur ces changements qui ont clairement influencé leur évolution.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre nouvel album, Evolve ?
Daniel Platzman : Evolve sort le 23 juin et nous avons tellement hâte de le dévoiler. C’est d’ailleurs difficile d’en attendre la sortie car on a la sensation de garder un secret. C’est un album beaucoup plus coloré que les précédents et surtout que Smoke+Mirrors, avec une thématique particulière.
Wayne Sermon : On a pris une approche différente pour cet album. On a fait des choses qu’on a jamais faites auparavant. On a travaillé avec différents producteurs. Pour certain groupe c’est logique, mais pas pour tous. On a plus l’habitude de s’auto-produire et la tâche est deux fois plus grande car il fallait porter la casquette de l’artiste et celle du producteur. Cela nous a permis d’avoir diverses critiques sur ce qui allait, mais également sur ce qui n’allait pas et on peut le ressentir dans les chansons. C’est moins terne, beaucoup plus précis et abouti. Les meilleures chansons sont à l’intérieur. Nous sommes vraiment fiers de ce que nous avons accompli.
Daniel Platzman : Cet album est très optimiste, positif et puissant. C’est un aboutissement pour nous. Nous sommes plus à l’aise avec ce que nous sommes devenus, en tant que groupe et ça se ressent dans nos chansons.
On a le sentiment qu’avec Evolve, vous ne vouliez pas vous focaliser sur le passé et les choses pessimistes. Pourquoi avoir décidé de prendre ce chemin aujourd’hui plus particulièrement ?
Dan Reynolds : Ce n’était pas vraiment un choix. C’est comme demander à quelqu’un d’être heureux. Pour cet album, nous avons pris du temps pour nous, ce que nous n’avions pas fait depuis plusieurs années, en tant que groupe. Cela nous a fait beaucoup de bien. On a pu faire le point sur nous, sur l’image que nous projetions, tout en prenant compte des choses à la fois positives et négatives. J’ai personnellement fait un gros travail sur moi-même. Durant la composition de Smoke+Mirrors, je suis passé par une phase de déprime où je me sentais perdu, contrairement à Evolve, qui représente une période saine et heureuse dans ma vie.
Quelles ont été vos principales inspirations dans la composition d’Evolve ?
Dan Reynolds : Nous sommes partis vers l’inconnu. Nous n’avons pas vraiment voulu nous baser sur un artiste en particulier mais on a voulu créer un album qui soit vraiment en adéquation avec Imagine Dragons. On retrouvera bien évidemment quelques influences d’artistes avec lesquels nous avons grandi, que ce soit de la pop des années 90, du bon vieux rock ou de la country.
La pochette de l’album est très artistique et colorée contrairement à vos précédents album, que cherchiez-vous à mettre en avant ?
Dan Reynolds : On voulait vraiment mettre en relief cet aspect positif et le changement de sonorités à travers ce choix graphique. Après Smoke+Mirrors, qui représente une période assez sombre, on voulait mettre en avant une personne qui sortait d’un lieu angoissant pour arriver dans un espace coloré avec beaucoup de beauté. Les personnes qui ont travaillé sur la pochette on très bien compris le message qu’on voulait faire passer. Qui plus est, on est un peu accro à la science-fiction donc on voulait également quelque chose qui rende un peu hommage à cette thématique.
Ben McKee : Il y a des influences à la science-fiction des années 80 et on peut d’ailleurs retrouver ces influences dans nos nouvelles chansons présentes sur l’album.
Une publication partagée par Imagine Dragons (@imaginedragons) le 8 Mai 2017 à 21h05 PDT
La thématique de “L’Amour” domine Evolve. Pourquoi avoir décidé d’en parler plus spécifiquement dans ce nouvel album ?
Dan Reynolds : Pour cet album, j’ai puisé mon inspiration dans la thématique de “L’Amour”, ce qui n’était pas le cas avant car je me focalisais sur la colère, la haine ou la tristesse. C’est, je pense, l’une des premières fois où je me suis senti vraiment heureux quand j’ai composé l’album. J’ai pu entrevoir les choses clairement et apprécier l’amour qui se trouvait dans ma vie. C’était tout nouveau pour moi mais c’était vraiment passionnant. Cela a permis de mettre en avant un nouveau visage du groupe que nous n’avions pas encore eu la chance de dévoiler.