Avec 13, son dernier album en date, Indochine peut se vanter d’avoir réalisé un véritable coup de maître : l’opus s’est écoulé à près de 380 000 exemplaires et la tournée, elle, a été incroybalement bien accueillie – au point de proposer une seconde vague de concerts. Au rendez-vous, le public en a pris plein les yeux, profitant des effets lumineux et spéciaux qui composent la scénograhie (parfaite) imaginée pour l’occasion. Et pourtant, ce n’était pas gagné, loin de là : « Il y avait des doutes à tous les niveaux. Je ne peux pas dire que j’étais tranquille mais j’étais sûr… A chaque fois que j’allais à un concert, au mien ou aux autres, je voyais ce plafond et je me disais « C’est pas possible, il faut faire quelque chose » », a ainsi confié le leader au média Ouest-France.
Les efforts du groupe ont payé puisque, finalement, Indochine a pu proposer une mise en scène incroybale sans pour autant augmenter le prix des places (ce qui, pour Nicola Sirkis était primordial). Mais, avec des salles remplies tout les soirs, peut-on espérer une nouvelle vague de concerts pour 2019 ? Sans pour autant crier victoire, on peut tout de même espérer : « Il y a beaucoup de demandes. Mais j’aimerais profiter de cette tournée au moins jusqu’au 21 décembre. Après on se posera la question », a t-il confié. La vérité, c’est qu’avec une scénographie aussi travaillée et aboutie, Indochine n’a pas pu passer partout : « La problématique majeure qu’on a sur cette tournée c’est qu’il y a très peu de salles qui peuvent l’accueillir. C’est vrai qu’il y a des endroits comme Rennes, Brest et plein de villes, où on n’a pas pu jouer parce la structure des salles ne permet pas d’accueillir nos écrans au plafond. Il faudrait choisir une autre production ».
« C’est un peu compliqué à gérer, on va voir », a conclu Nicola Sirkis. Verra t-on de nouveau Indochine sur la route ? On l’espère. En attendant, les fans ont pu profiter de ce live incroyable sur TMC lors de la diffusion du concert le 16 novembre dernier.