A l'occasion de la sortie de son second album, Jain s'est pliée au jeu des questions-réponses avec le magazine Femina.
Jain est une personnalité haute en couleurs et sa musique… eh bien, sa musique est à son image. Fun, catchy et cosmopolite. On aime le mélange des genres et les influences des quatre coins du monde. Jain est une voyageuse. Et elle le prône haut et fort. A l’occasion de la sortie de Souldier, le 24 aout prochain, Jain s’est confiée au magazine Femina.
A propos de l’album, Jain se veut assez contente. En effet, rythmé par le mélange de style, Souldier est sensé nous embarquer en voyage. En tournée, la jeune chanteuse a testé la température en proposant quelques titres issus de son nouvel opus et a priori, ces derniers ont été plutôt bien accueillis. En même temps, on en doutait que moyennement. Des morceaux plus proche de ce qu’elle est aujourd’hui que ceux de son premier album. Explications.
« Cet été, lors d’une pré-tournée, j’ai joué six de mes nouvelles chansons sur scène. Ce n’était pas forcément les plus représentatives ni les plus dansantes, mais elles ont été très bien accueillies. J’ai sorti mon premier album à 23 ans, alors que j’avais écrit certains morceaux à 16 ans. Ils étaient donc un peu loin de moi. Or celui-ci correspond vraiment à ce que je suis aujourd’hui. Je suis une femme, je me sens très bien dans ma vie en général. » confie-t-elle au magazine Femina.
Un album plus proche d’elle, donc… Et toujours aussi world. Mais alors, quels sont ses influences ? Dans le carnet de bord de Jain on retrouve les Caraïbes, l’Amérique Centrale et l’Afrique. Grosso modo, on a pas toute la liste ! Avec des sonorités aussi éclectiques, Jain s’impose dans le paysage musicale français et au delà. Ainsi, beaucoup pense d’elle qu’elle est le « son de notre époque ».
« J’ai envie de transmettre quelque chose qui fait du bien. Moi, quand je suis mal, j’écoute Bob Marley. Parfois, il a des chansons qui ressemblent presque à des comptines, elles sont très simples et dégagent une vraie chaleur. C’est ce à quoi j’aimerais parvenir. J’espère aussi que ce que je compose va me plaire ! Et surtout que les gens se sentiront apaisés. Sur scène, je reçois beaucoup d’énergie venant du public. C’est un échange perpétuel entre lui et moi. A chaque chanson, on fait du troc ! J’adore. Chez moi, c’est la scène avant tout, c’est là qu’un album vit »
Concernant le choix d’un opus entièrement en anglais, Jain se défend en assurant qu’elle n’écrit pas seulement en anglais et qu’elle compte bien, un jour, sortir des morceaux en français mais justifie son choix actuel, par son ouverture sur le monde. En tout cas, même si la belle chante en anglais, c’est avec Maxim Nucci de Yodelice qu’elle préfère travailler et ce, même si de grands producteurs américains l’ont approchée. Pour ce qui est de ses futurs projets, Jain se confie :
« Créer des chansons pour les gens et, si cela me permet de voyager, alors j’aurai tout gagné. J’aimerais aller chanter en Afrique. J’ai un peu la bougeotte, mais pas trop. […] Je suis privilégiée, j’exerce un métier qui me plaît, je ne peux pas me plaindre. […] »
L’Afrique ? Tiens donc, on ne l’avait pas vu venir !-blague. En tout cas, Jain semble savoir ce qu’elle veut et jusqu’ici, on peut dire que ca fonctionne plutôt bien pour elle. Et surtout, aux vues du succès de son premier album, on ne doute pas de celui qui accompagnera Souldier.