Grâce à ses titres Firestone feat. Conrad Sewell et Stole The Show feat. Parson James, Kygo s’est imposé comme l’une des valeurs sûres de la scène électro internationale, et tel un pionnier de sa tropicale house. Le dj producteur norvégien est devenu l’artiste à atteindre le plus rapidement le milliard de lecture sur Spotify et a déjà vendu plus de 7 millions de disques à travers le monde. Autant vous dire que la sortie de son premier album Cloud Nine aujourd’hui est un vrai événement pour la sphère musicale et que Kygo est attendu au tournant ! europe2.fr a écouté le disque du jeune prodige de l’électro et vous livre ses impressions.
Après une intro avec de mélancoliques notes de piano, Cloud Nine débute par l’efficace Stole The Show, un titre qui alterne entre doux couplets et envolées du refrain entêtant qu’on connaît déjà sur le bout des doigts. Arrive ensuite la collaboration du producteur norvégien avec Tom Odell, qui nous avait déjà prouvé que sa voix se mariait à merveille avec les rythmes électro sur le remix d’Another Love par Zwette. On savoure le merveilleux contraste du timbre de voix déchirant du chanteur et des joyeuses sonorités du morceau. Vient alors l’excellent Ragging en featuring avec Kodaline, joué en live au Petit Journal cette semaine, qui montre que la rencontre entre la pop rock irlandaise et la house est explosive, puis le tube Firestone aux 246 millions de vues sur YouTube qu’on réécoute une énième fois avec le même plaisir. L’un de nos gros coups de cœur du disque va à I’m In Love et la voix en loop de James Vincent McMorrow qui donne une dimension très spectrale au morceau.
Après l’aérien Oasis et le nostalgique Not Alone, la singulière voix de Matt Corby intervient sur Serious et apporte un réel relief à l’instrumentale pourtant modérée de la chanson, une vraie réussite. Stay qui prône l’amour pour tous s’impose comme un titre très estival et risque de faire danser les vacanciers cet été avec son refrain rafraichissant. Il est suivi du rythmique Nothing Left et de Fragile, qui va faire pleurer les chaumières. On enchaîne ensuite avec le plus léger et voluptueux Carry Me avant de s’attaquer au dernier titre de Cloud Nine, For What It’s Worth qui signe le retour d’Angus et Julia Stone. Le duo nous régale sur cette track qui brille par ses multiples instrus, le violon et surtout le piano qui se révèle être un des instruments fétiches du jeune artiste. Ce premier opus de Kygo confirme tout le bien qu’on pensait déjà de lui, il alterne entre tubes à en devenir et petites pépites électro plus confidentielles qui lui promettent un bel avenir. Cloud Nine est à écouter par ici.