Un soir d’avril 2018, c’est toute la sphère musicale qui a été secouée par l’annonce de la mort d’Avicii. Le jeune DJ s’est donné la mort de façon soudaine et brutale, sans que personne n’y soit préparé. Et justement, un mois à peine après la sortie de son album posthume (intitulé TIM), le père d’Avicii s’est confié à la chaîne CNN : « Il n’en pouvait plus. Il voulait trouver la paix. Tim n’était pas prêt pour le business et cette machine dans laquelle il s’est retrouvé », explique t-il d’abord. Et si vous avez vu le documentaire disponible sur Netflix qui lui est consacré, alors vous savez que cette charge était bien trop lourde pour Avicii.
Selon son père, jamais il n’aurait prémédité son geste : « Tant de choses sont arrivées et ça l’a mis hors de contrôle. Lorsqu’il traversait une mauvaise passe, il m’appelait. Toujours. On a beaucoup parlé de ses pensées sur la vie, sur la médiation, sur l’amour… », raconte t-il. S’il lui paraissait « heureux » avant sa mort, ce n’était pourtant pas à prendre comme argent comptant : « Si vous êtes heureux ou extrêmement heureux, vous n’êtes pas loin de devenir malheureux… Des petites choses peuvent vous faire sentir triste ou perturber votre équilibre. Je pense que c’est ce qu’il s’est passé. En tant que DJ ou artiste, il faut faire tant de choses qu’on n’a pas envie de faire. À la fin, ça bouffe une partie de vous. Ça demande beaucoup d’efforts : voyager, attendre dans les aéroports, rester éveillé tard » Il poursuit, qualifiant les tournées de son fils comme étant « extrêmes » : « Il commençait à ne pas se sentir bien quand il allait sur scène ».
L’album (dont les bénéfices seront reversés à des associations) est toujours disponibles. Et pour le porter, il y a des morceaux tels qu’Heaven ft. Chris Martin.