Écrit par Thomas - Publié le 11 Juin 2024 à 09:32

Avec un nom d'artiste pareil, l'Australien Cyril avait très peu de chances d'exploser internet. Le clip de son "Stumblin' In" a pourtant été regardé plus de 13 millions de fois en 3 mois.

C’est ce qu’on appelle un jackpot : voilà encore quelques mois, personne ne connaissait ce Cyril. Et même si l’on en a tous un dans notre entourage, on n’aurait pas misé sur ce pseudo pour la victoire dans les charts. Mais il faut croire que la logique, en musique, a ses raisons. Sinon, comment le DJ Cyril Riley aurait-il pu devenir l’une des stars mondiales de 2024 avec seulement 2 titres ?

« Vu sur TikTok »

Au départ, CYRIL est né en Australie où, comme tous les gamins de son âge, il s’initie à la musique : piano, guitare, batterie. Un parcours classique qui ne le prédestinait pas forcément à percer sur YouTube voilà 4 ans avec son remix du Rain on Me de Lady Gaga et d’Ariana Grande. Mais le garçon a le nez creux : après être surement tombé sur le titre original de deux musiciens oubliés (Chris Norman et Suzi Quatro), ressuscité grâce à son utilisation dans Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson et la série Dahmer sur Netflix, voilà qu’il se frotte à Stumblin’ in. Et là, c’est l’explosion du compteur de likes sur TikTok. Sa version est reprise dans tous les sens, même par les footballeurs du Bayern de Munich.

Classé dans le top 5 des chansons les plus shazamés au printemps, CYRIL peut regarder 2024 sans trembler : il est l’auteur de l’un des bangers de l’année.

Professionnel de la reprise

Comme si cela ne suffisait pas, voilà que début 2024, il reprend un autre gros classique des années 60 (Enjoy the silence de Simon & Garfunkel) et c’est un deuxième carton : 11 millions de vues pour sa cover. Les mauvaises langues répondront sans doute qu’il lui manque un titre original, un morceau qu’il aurait composé avec ses dix doigts. Peu importe : CYRIL, dont le nom d’artiste s’écrit en majuscules, semble avoir trouvé la formule efficace pour faire oublier les mauvaises nouvelles. Et finalement, n’est-ce pas à ça qu’on reconnait un vrai tube de l’été ?