Look de Freddie Mercury mais voix à la Jacques Brel : cette année, il faudra suivre de près Lucky Love.
Mais qui est Lucky Love ? Si vous tapez le nom de scène de Luc Bruyère sur internet, c’est la question qui reviendra le plus souvent. C’est que le garçon de 30 ans suscite pas mal de curiosité depuis la sortie en avril dernier de son premier EP Tendresse. Et effectivement, il y a de quoi se poser pas mal de questions tant son univers fascine. Au moins, on a déjà une première réponse : il faudra compter avec lui cette année au moment des révélations.
Chouchou de Juliette Armanet
Son histoire, elle ressemble à un mini tour du monde. Parisien d’origine kabyle et britannique, Lucky Love est né à Lille mais il a fait une école d’art à Bruxelles. Né avec un seul bras, il fait ses débuts comme mannequin mais a toujours rêvé de devenir acteur et comédien. Mission réussie, on le découvre d’abord rapidement dans La Vie d’Adèle, puis dans la pièce Elephant Man aux côtés de Béatrice Dalle et Joey Starr. Et puis vient le Covid-19, alors Luc s’envole. Vers la musique. Sur sa route, une certaine Juliette Armanet qui tombe sous le charme et accepte un duo sur Toutes mes vérités, extrait de son premier EP.
Mais aussi chouchou de la mode
Avec sa gueule d’ange destroy, Lucky Love, forcément, intrigue également le monde de la mode. Son visage a déjà été repéré sur les campagnes pub de Nike, mais surtout dans les défilés de Lanvin, Kenzo et Dior. Ne pas croire pour autant que le Français soit un porte-manteau. Validé par la fashion week, le touche-à-tout s’est d’abord fixé comme objectif de faire tomber tous les clichés associés aux « mecs ».
Les six chansons de son EP racontent cette traversée intimiste dans le monde adulte. Et alors que d’autres parleraient de « handicap » pour son bras manquant, Lucky Love, lui, devient progressivement un super héros de la pop. Jusqu’à jouer récemment au théâtre du Chatelet en impressionnant, comme à chaque fois qu’il débarque sur une scène, le public scotché par ses performances.
Numéro un en Ukraine
Titre emblématique de son EP, son Masculinity ressorti en 2024 en single pour les radios est déjà numéro 1 de classements inattendus. Le titre, entre Woodkid et Jacques Brel, s’est même hissé en haut des charts en Ukraine, en Pologne et même… en Iran ! Sacrée trajectoire pour ce danseur-acteur-chanteur qui n’est pas sans rappeler les débuts de Christine and the Queens.
« J’veux de la tendresse » chante-t-il. A ce rythme-là, il est très probable qu’il obtienne également le succès pour un premier album déjà très attendu.