Pour ses 20 ans, le Main Square ne lésine absolument pas sur les moyens. Au programme, des artistes qui, ces dernières années, ont marqué l’histoire du Festival. Alors que Placebo a de nouveau foulé la Main Stage 20 ans après avoir ouvert le festival, alors que Lenny Kravitz sera sur cette même scène pour cloturer cette édition anniversaire, place à Eddy de Pretto, Pierre de Maere ou encore Justice qui, en ce samedi 6 juillet, ont enflammé la Citadelle d’Arras.
Avant de se ruer sur la Main Stage pour profiter du show de Justice, mieux valait prendre ses quartier face à la Green Room : au programme, les concerts de Pierre de Maere et d’Eddy de Pretto. Le premier, qui -depuis plus d’un an- défend son premier album, a investi le Main Square Festival avec un show aussi poétique que calibré. Au programme, une intro sur Evidemment mais aussi et surtout, Enfant De en guise de premier titre. Et, on ne va pas se mentir, il n’y a pas meilleure entrée en matière. Il ne faudra pas longtemps au jeune belge pour soulever les festivaliers que, même le vent, n’a pas découragé.
Il est un peu plus de 20h lorsque Eddy de Pretto foule, à son tour, le sol de la Green Room. S’il est venu présenter son dernier album (CRASH COEUR), l’interprète de Urgences 911 offre un set parfaitement équilibré : de Créteil Soleil en passant par le culitissime Kid, sans oublier être biennn, les classiques trouvent leur place – comme les titres plus récents. S’il pendra le temps de s’assurer que tout va bien dans la foule entre deux morceaux, Eddy de Pretto ne manquera pas de dire (et de répéter) que rien n’est plus important que la santé mentale – une façon de joindre l’utile à l’agréable. Seul sur scène, Eddy de Pretto a su soulever un public qui, après un peu plus d’une heure de concert, était prêt pour applaudir Sam Smith.
Pas de répit pour les braves, on enchaîne avec Sam Smith sur la Main Stage ! Vous le savez peut-être, l’artiste britannique célèbre en ce moment les 10 ans de l’album In The Lonely Hour – au programme des titres tels que Stay With Me, I’m Not The Only One ou encore Like I Can. Sam Smith a livré une performance calibrée mais d’une liberté contagieuse. Après plus d’une heure de concert ponctuée par Latch, Promises ou encore Unholy, Sam Smith et ses danseurs feront place à Justice. Justice qui, sans surprise, a littéralement enflammé la Citadelle. Au programme, une scénographie on point et toujours plus de tubes.
Cette troisième journée s’est terminée en apothéose, de quoi déterminer la foule pour le quatrième et dernier jours !