Ce premier jour du Main Square Festival 2015 donne la part belle aux Irlandais. Premier à ouvrir le bal, Hozier nous a proposé d’entrer dans son univers si particulier l’espace d’un set d’une heure qu’on veut laisser graver dans nos mémoires pour un moment. Après la sortie de son premier single, « Take Me To Church » tout s’est accéléré pour Hozier. Depuis son Irlande natale, le chanteur n’imaginait pas un tel succès, Hozier nous l’a dit lors d’une interview cet après-midi, le succès de Take Me To Church l’a surpris. Pas surprenant qu’il fasse salle comble à l’Olympia hier à Paris et qu’il joue devant près de 40.000 personnes aujourd’hui dans la citadelle d’Arras. Lunettes noirs sur le visage, mèche au vent, chemise légère ouverte, Hozier monte sur la scène principale au milieu de la citadelle.
Pour son set, Hozier est très bien accompagné. Il peut compter sur sa guitare, acoustique ou électrique, un batteur, un bassiste, deux choristes, un synthé mais aussi une violoncelliste. Mais ce n’est pas tout ! Le public est là lui aussi et réagi dès que le chanteur le remercie, dans un français teinté d’un léger accent croustillant. « Ça vous dérange de chanter quelques notes ? » demande l’Irlandais. Il est bien reçu par le public du Main Square Festival qui reprend ses harmonies à la note près sur « To Be Alone ». Puis vient une chanson qui parle de la fin d’un amour pour « dire à quelqu’un de nous laisser nous en aller » : It Will Come Back. On l’avait déjà vu à l’Olympia hier, mais Hozier pourrait nous faire un live tous les jours de la semaine qu’on en redemanderait encore !
Changeant de guitare à chaque chanson, Hozier délivre les solos avec une classe déconcertante. Puis vient le moment des chansons les plus connues du chanteur. Il commence par un « Fall In Love » rythmé et léger qui ravit le public avant de nous livrer son tube qui lui a fait faire le tour du monde, qui lui a fait gagné le prix de la meilleure chanson rock aux Billboard Music Awards 2015, l’indétrônable « Take Me To Church ». Alors que le Soleil tape encore fort sur la terre d’Arras, Hozier nous a livré un set rôdé à la perfection.