C’est le documentaire dont le tout monde parle : Framing Britney Spears. Produit par le très sérieux journal New York Times et diffusé sur les plateformes FX et Hulu, ce projet uniquement disponible aux États-Unis (pour l’instant) tente d’explorer la relation vicieuse et intéressée qu’entretient le père de la chanteuse avec sa riche et célèbre fille. Mais pas que. En effet, il met également en avant les nombreux méfaits de l’exposition à outrance. Un problème que connaît bien le princesse de la Pop, devenue mondialement célèbre à l’âge de 17 ans avec la sortie de son tube Baby One More Time. On y découvre les conséquences d’une sexualisation et d’une objetisation exagérées de la femme sur la vie de cette artiste fragile et mal entourée. Des années de déchéances et de scandales étalés sur la place publique qui l’ont mené, en 2008, à être placée sous la tutelle de son père et à perdre, en partie, la garde de ses deux enfants au profit de son ex-mari.
Framing Britney Spears – Bande-Annonce
Ces derniers mois, alors que le mouvement #FreeBritney (#LibérezBritney), initié par les fans de la chanteuse, commence à faire de plus en plus de bruit, les médias semblent s’intéresser davantage au cas de l’artiste. En effet, plusieurs sources ont découvert que cette dernière était totalement prisonnière de l’emprise de son père. Ce dernier, décrit comme un personnage cruel et vénal, est à l’origine de toutes les décisions liées aux finances, à la carrière mais aussi à la vie de sa fille. Cerise sur le gâteau, la star internationale ne peut même pas demander à changer de tuteur. Une situation dès plus inquiétante aux yeux des centaines de milliers de personnes ayant déjà signé la pétition pour tenter de secourir l’interprète de Toxic.
Au coeur des discussions depuis sa diffusion, Framing Britney Spears explique également le traitement médiatique étouffant et misogyne qu’a reçu la chanteuse depuis son plus jeune âge. Il revient également sur sa séparation d’avec Justin Timberlake, qui s’est depuis excusé publiquement sur les réseaux sociaux. Devenu viral, ce documentaire pourrait être suivi par un autre projet lancé dans les semaines voire les mois à venir par Netflix. En effet, comme le révèle Bloomberg, la réalisatrice Erin Lee Carr (How to Fix A Drug Scandal) serait en charge de ce nouveau projet qui, d’après elle, était déjà dans les cartons avant la sortie de celui du New York Times. Un engouement qui n’est pas sans rappeler la période sombre de Britney Spears il y a un peu plus d’une décennie. Quant à savoir si l’artiste originaire du Kansas est réellement en danger ou si ces allégations relèvent de la pure invention, une audience du tribunal devrait déterminer dans les mois à venir si la chanteuse est apte, ou non, à gérer sa vie et sa carrière sans l’aide de son père.