Hier soir, Niall Horan entamait sa tournée européenne dans notre capitale. Et c'est devant un Zénith plein à craquer qu'il a fait ses preuves.
Oubiez tout ce que vous pensiez savoir des One Direction, chaque membre du groupe a su s’émanciper : Zayn prépare la sortie de son deuxième album avec le titre Let Me, Liam Payne cartonne avec la bande-originale de Fifty Shades of Grey, Harry Styles poursuit son live on tour, Louis Tomlinson est encore en train de préparer son premier album et Niall Horan, lui, est venu défendre son premier opus sur la scène du Zénith hier soir. Et clairement, l’époque 1D est loin, très loin.
????| Fotos do Niall durante o show de ontem, em Paris.
(18 de abril)#FlickerWorldTourParis pic.twitter.com/G9KjqEV0Ci
— Niall Horan Brasil (@NiallHBra) 19 avril 2018
Pour s’assurer une bonne place, il fallait se lever tôt. En fait, non : il fallait carrément être là la veille. Alors évidemment, quand les lumières se sont éteintes, c’est une salle impatiente et chauffée à bloc qui s’est mise à hurler. Niall Horan arrive, sa fameuse guitare toujours gréffée à lui et ouvre le bal avec On The Loose, son excellent dernier single – qui, en live, prend une toute nouvelle dimension. « L’énergie » est palpable pour tout le monde, le public comme le chanteur lui-même. D’ailleurs, il le fera remarquer entre deux titres. Et côté titres justement, Niall Horan a minitieusement bien préparé sa setlist. Ainsi, s’enchaînent les morceaux cultes de son premier album (comme The Tide, This Town, ou encore Paper House). Mais, ce n’est pas tout ! L’irlandais avait aussi préparé quelques covers – dont Dancing In The Dark par Bruce Springsteen, « son compositeur favori ».
Ensuiteviennent Too Much To Ask et Flicker (notez que le public chante chaque parole) et Niall Horan fait son maximum pour offrir le meilleur de ses quatre ans de francais. L’irlandais enchaîne avec un classique attendu par tous les fans de la premières heures : Fool’s God. Comme Harry Styles qui s’amuse à reprendre What Makes You Beautiful sur scène, Horan a rejoué ce morceau de son groupe passé avant de jouer Fire Away ou encore Since We’re Alone. Alors que Camila Cabello cartonne actuellement avec le Never Be The Same Tour (et qu’elle s’offre même la présence de Pharrell Williams sur Scène), Niall nous a offert une version folk de Crying in The Club – qu’on aimeerait d’ailleurs retrouver en version studio ! Il quitte la scène après Mirrors mais sous les cris et les hurlements de la foule, il revient mettre le feu sur Drag Me Down (autre classique signé One Direction). Le mythique Slow Hands suit et pour l’occasion, il s’empare d’un drapeau français (on avait déjà eu droit à un « Allez les Bleus » magique alors le drapeau, c’était la meilleure façon de clore ce concert !)
Slow hands in Paris ! He take my French flag ???????? ! Sorry for my reaction !! ???????? @NiallOfficial pic.twitter.com/2yudCB5Q9a
— I SAW NIALL (@gucciofkiwi) 19 avril 2018
Niall Horan quitte (définitivement, cette fois) la scène après On My Own, laissant des fans complètement conquis. Pour sa première date en France, il s’est offert un Zénith alors qui sait, peut-être investira t-il Bercy la prochaine fois ?