Ofenbach : « On aimerait faire Coachella » (Interview)

Grâce à Be Mine, l’ascension d’Ofenbach a été fulgurante. Rencontre avec le duo électro le plus rock du moment. 

Ofenbach, c’est le duo formé par deux jeunes parisiens, Dorian et César. En deux ans, ils se sont imposés sur les ondes de Europe 2 : Electroshock, Bienvenue Chez Clément – Afterwork Europe 2… Ofenbach et nous, c’est une longue histoire – qui ne devrait pas s’arrêter de sitôt. Entre deux avions, ils ont pris le temps de discuter un peu avec nous. Au programme, un premier album qui devrait (ENFIN !) sortir, la tournée nord américaine qui les attend et leur volonté de revenir à leurs racines rock.

Ils rentrent à peine de vacances et déjà, ils doivent repartir dans le tourbillon de la promo. Depuis la sortie de Be Mine (single au succès international), Ofenbach est sur tous les fronts : récemment, c’est Katchi qui a débarqué sur les ondes, démontrant inévitablement que leur nouvelle direction s’axerait sur le rock : « On voulait garder la touche un peu rock qu’on avait déjà proposé avec Be Mine, c’était une volonté d’être dans la continuité et surtout, on voulait faire un truc qui soit dans le style de Be Mine mais qui ne soit pas Be Mine. Quand on a entendu Katchi, on s’est dit qu’il y avait un truc a faire. C’est un peu rock’n’roll, genre années 60 – 50 et le fait de ramener ce son un peu rock dans la musique électro ça n’avait pas été fait depuis longtemps », explique Dorian. Pour l’anecdote, la version originale de Katchi sonne comme si elle sortait tout droit des années 50. Et pourtant, surprise ! Le titre date de 2016 : « On se demandait ce que c’était et on a vu que c’était une chanson récente. On devait faire quelque chose avec », ponctue César.

Pour accompagner ce nouveau single, ils ont choisi un clip déjanté dans lequel se mélangent des personnages aussi originaux qu’insolites. Pour le tourner, ils sont partis dans le désert espagnol (avouez, vous aussi vous les pensiez perdus au fin fond du Grand Canyon) : « On a eu plusieurs propositions mais on a choisi ce clip un peu barré. Ce qu’on aime dans le clip, c’est vraiment le côté second degré, marrant avec une esthétique léchée. Mais là, on voulait vraiment retrouver l’actrice qui jouait déjà dans Be Mine – elle joue celle qui vend les pastèques. On voulait la reprendre parce que c’est une super actrice, elle fait vraiment partie de notre univers maintenant en tout cas en ce qui concerne le premier album ».

 » L’objectif, c’est vraiment de s’amuser, de monter sur scène et de proposer des titres qui nous plaisent » – Dorian

Et puisqu’on parle d’album, vous pouvez souffler un grand coup : le premier opus d’Ofenbach ne devrait plus tarder. On l’attend tous de pied ferme et après tous ces mois d’attente, notre patience devrait être récompensée : « On se rapproche de la véritable date de sortie de l’album« , avoue César. « On a pris du temps, ça sortira peut être en 2017 mais comme on a vraiment changé de direction et qu’on avait beaucoup de chansons, on a décidé de les laisser de côté et de repartir. On voulait donner un nouveau souffle au projet Ofenbach et du coup, ça a pris un peu plus de temps. Je pense qu’il sera prêt juste avant l’été prochain ou après. Mais on approche , on a de plus en plus de titres. On est dans une logique où des qu’on a du temps, on le travaille. On a profité du succès de Be mine, on a pu tourner tout cet été. Maintenant, on travaille (…) on est plus sérieux qu’avant ! »

« On avait besoin d’originalité, on avait besoin de se trouver pour pouvoir vraiment évoluer. Be mine a marqué ce tournant » – César

Dès qu’ils ont un « trou », ils travaillent, donc. Mais quand on est DJ, quand on tourne un peu partout et qu’on passe sa vie dans les transports, c’est compliqué ! Pour eux, ce serait d’ailleurs le seul « point négatif » , les transports : « C’est le jeu ! », s’exclame César. « On l’a cherché ! On adore tourner. Tout n’est jamais parfait, il faut tout le temps faire des concessions. Mais on adore tourner et si on ne voulait pas le faire, on ne le ferait pas. Mais on veut ça, on aime ça. On aime voyager mais il y a des moments pour travailler en studio et il y a des moments pour tourner ». D’ailleurs, leur prochaine tournée devrait les marquer. Vous ne le savez peut-être pas mais en novembre, le duo s’envolera pour les Etats-Unis : « Ce qui est énorme sur cette tournée, c’est qu’on est Headliners. On est tête d’affiche sur chaque date et ça c’est vraiment incroyable. Ca va être une tournée sportive parce qu’on fait vraiment une date par jour. On l’a fait aussi cet été mais là, ce sera une tournée aux US donc il y a aura beaucoup d’avion, beaucoup de transports aussi. Et je pense que ça va être super excitant mais aussi super éprouvant », explique Dorian.

Evidemment, il n’y a pas que les US sur leur bucket List : le Mexique (où Be Mine a eu un énorme succès) et les grands festivals, c’est aussi quelque chose qu’ils voudraient faire : « On voudrait faire la tournée des grands festivals, on a fait beaucoup de festivals cet été mais on aimerait vraiment faire Coachella ». Et puisque Coachella semble se découvrir une passion pour les artistes français, pourquoi pas ?!

ELECTROSHOCK

Le 30 novembre prochain, L’AccorHotels Arena se mettra aux couleurs de Europe 2 (d’ailleurs, vous pouvez encore jouer pour gagner vos places, sachez-le !) et puisqu’on avait Ofenbach (dont on ne compte plus les Electroshock) sous la main, on leur a demandé de nous donner trois bonnes raisons d’y allerhistoire de convaincre les derniers sceptiques :

Et ça, ça ne se refuse pas !

PLAYLIST

Parce que chez Europe 2, on a l’habitude de finir nos interviews en musique, on a demandé à Ofenbach de nous citer des artistes (ou des albums) qui les ont marqués.

Dorian a choisi Breakfast In America (Supertramp) et plus précisément The Logical Song : « C’est ce qui m’a ouvert au rock ». De son côté, César opte pour The War On Drugs. « C’est super pour voyager », il paraît. Et ça, on vous laisse en juger tranquillement !

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