Panic! At The Disco enflamme le Zénith de Paris (Report) 

Quand Panic! at the Disco investit le Zénith de Paris, c’est pour mieux faire trembler les sièges. 

Cette date, les fans de Panic! at the Disco l’attendaient depuis des mois. Hier soir, Brendon Urie défendait Pray For The Wicked au Zénith de Paris et le moins que l’on puisse dire, c’est que le foule en a pris plein les yeux. Le groupe entre en scène devant un Zénith plein à craquer, déjà surexcité par le compte à rebours installé dix minutes avant son arrivée. Brendon Urie, lui, débarque en grande pompe à 21 heures pétentes avec (Fuck A) Silver Lining et déjà, le ton est donné : les confettis explosent au-dessus de la fosse et le chanteur occupe déjà tout l’espace, plus motivé que jamais.

Si Brendon Urie a toujours été dans la performance, il n’a clairement pas failli à sa réputation hier soir : les morceaux s’enchaînent à une vitesse déconcertante, ne laissant aucun répit aux fans qui se déchaînent sur Don’t Threaten Me With a Good Time, Ready To Go, L.A Devotee ou encore Crazy = Genius. Tous les albums de la formation sont représentés (même Pretty Odd), satisfaisant au passage les fans de la première heure. Mais avec Hey Look Ma, I Made It, One of the Drunks mais aussi Dancing’s Not a CrimePray For The Wicked reste à l’honneur. Le rythme ne s’essoufle jamais et Brendon Urie, infatigable, donne de la voix sans jamais sourciller (une véritable performance). Quand vient le moment de jouer Girls/Girls/Boys, des dizaines de drapeaux arc-en-ciel encvahissent la scène et c’est sans hésiter que le frontman les enfile un par un. « Si vous avez l’impression de ne pas trouver votre place », déclare t-il à la foule, « sachez qu’elle est ici ».

Côté covers, Panic! n’a pas déçu : on retient évidemment The Greatest Show mais aussi Bohemian Rhapsody, que l’on ne présente plus. Là encore, les performances vocales et scéniques de Brendon Urie fascinent autant qu’elles surprennent. Ils continuent avec High Hopes (véritable carton en France) et c’est l’explosion dans la salle. Pour marquer ses quinze ans dans Panic! (oui, quinze ans), le leader joue ensuite I Write Sins Not Tragedies – que le public connaît par coeur.

Après deux heures de show, Panic! termine en beauté sur Victorious. Le groupe quittent la scène en vainqueur (justement) et laisse les quelques milliers de personnes présentes encore sonnées. Une fois de plus, Panic! at the Disco a épaté;

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