Le chanteur affirme que c'était uniquement pour "sauver" leur musique.
En avril 1970, Paul McCartney annonce officiellement son départ des Beatles. Pour les millions de fans du groupe, c’est la douche froide. Côté coulisses, ce n’est pas bien mieux. A peine séparé de ses acolyte, McCartney entreprend de les poursuivre en justice et appelle à une séparation formelle du groupe britannique. Des années de batailles juridiques plus tard, il obtient finalement les droits de la musique du groupe auprès d »EMI et de Allen Klein, leur éditeur musical. Plus de cinq décennies plus tard, le chanteur légendaire s’est enfin confié sur le sujet. Une interview exclusive accordée au magazine GQ.
« Parce que je devais le faire, je pense qu’on a pensé que j’étais le gars qui a fait éclater les Beatles et le bâtard qui a poursuivi ses copains » explique Paul McCartney avant de préciser que c’était « La seule façon pour moi de sauver les Beatles et Apple – et de sortir Get Back de Peter Jackson et qui nous a permis de sortir Anthology et tous ces grands remasters de tous les grands disques des Beatles – était de poursuivre le groupe ». Des propos qui résonnent comme une sorte d’aveu de la part du père de la styliste Stella.
« Si je n’avais pas fait cela, tout serait revenu à Allen Klein. Le seul moyen qui m’a été donné de nous en sortir était de faire ce que j’ai fait. J’ai dit : ‘Eh bien, je vais poursuivre Allen Klein’, et on m’a répondu que je ne pouvais pas le faire parce qu’il n’était pas partie prenante. » explique l’homme aujourd’hui âgé de 78 ans avant de commenter la période difficile qu’il a dû traverser après cette action en justice : « Comme vous pouvez l’imaginer, c’était horrible et cela m’a donné des moments terribles. J’ai beaucoup trop bu et j’ai fait trop de tout. C’était fou, mais je savais que c’était la seule chose à faire, parce qu’il n’y avait aucune chance pour que j’ai travaillé si dur toute ma vie et que je vois tout cela disparaître en fumée. » Des explications qui prennent désormais tout leur sens même si certains continuent de fustiger la manière de faire de Paul McCartney.