Le Zénith de Paris était noir de monde le mardi 21 novembre, alors que certaines pop star internationales ne parviennent pas à remplir cette grande salle de concert, du haut de ses 18 ans, Petit Biscuit jouait à guichet fermé. En tournée des Zéniths aux quatre coins de la France, l’artiste avait pu roder son show à Lille, Nantes et Toulouse. 20h50, après une première partie plutôt convaincante assurée par Kultur, Petit Biscuit monte sur scène sous les applaudissements de la foule. L’artiste vient tout juste de décrocher son bac, mention très bien en série S, et 5000 personnes, dont la moitié d’entre elles sont plus âgées que lui, sont là pour écouter Presence, son premier album. Le jeune homme se montre donc très reconnaissant, confiant toute son excitation d’être là et remerciant les spectateurs de le soutenir. Des phrases qu’il répétera tout au long du show et dont la sincérité semble indubitable.
Pendant 1h30 Petit Biscuit va ambiancer le Zénith de Paris, pas de gros bangerz au programme du show mais des morceaux qui font entrer les spectateurs dans une douce transe. Pendant que l’artiste s’agite derrière ses consoles, sur un écran derrière lui défile toutes sortes d’images, des objets marins, des vêtements, des paysages, autant de visions tripantes qui participent au voyage auquel nous convie Petit Biscuit. Lorsqu’il prend sa guitare ou le micro pour chanter sur deux de ses morceaux, Petit Biscuit est acclamé comme une vrai rockstar. Les plus beaux moments du concert sont sans aucun doute la version live de son tube Sunset Lover, le puissant Wake Up, son remix du Stay de Zedd & Alessica Cara et bien sûr le moment où il fait monter sur scène son pote Møme pour chiller sur leur titre Gravitation. C’est des étoiles plein les yeux qu’on repart du concert, Petit Biscuit y aura prouvé qu’il évolue désormais dans la cour des grands. Un avenir radieux semble lui être promis, aux côtés de géants de la scène électro française.