Pharrell Williams au Zénith de Paris, un concert mémorable !

Ce fut l’événement de la semaine ! Pharrell a pris en otage la scène du Zenith du lundi 13 octobre au jeudi 16 octobre pour 4 concerts exceptionnels. Bien sûr, nous n’aurions raté pour rien au monde l’une de ses performances. Voici notre live report.

Personne n’est passé à côté du phénomène « Happy » cette année. Pharrell Williams, qui sera encore dans The Voice US l’année prochaine, est revenu en force avec son album « G I R L » et c’est avec une très belle énergie que l’artiste nous a interprété tous ses tubes en live. C’est dans un Zénith plein à craquer que l’artiste allait être accueilli. Pour nous faire patienter, Pharrell a été très généreux et nous a proposé deux premières parties. En effet, Cris Cab, le chanteur américain, et la belle anglaise Foxes se sont chargés de chauffer la salle avant l’arrivée de Skateboard P. Les deux artistes réussissent avec brio cette tâche pas souvent facile surtout lorsque l’on attend un artiste comme Pharrell. À 21h23, le noir complet a envahi la salle et nous comprenons rapidement que le concert va enfin débuter. 21h26, des lumières chaudes et l’ombre d’un chapeau apparaît en hauteur. Les danseuses se mettent rapidement en place, les premières notes de guitare et c’est parti avec « Come Get It Bae » pour près de deux heures de show !

Une belle scénographie nous a été proposée avec des dégradés de lumières, des motifs et/ou dessins défilaient selon les titres. Nous connaissons Pharrell pour ses productions minimalistes, il semblerait qu’il ait choisi le même procédé pour ce concert avec une mise en scène très simple dans le principe du « less is more ». Après son morceau qu’il interprète normalement avec Miley Cyrus, il revient sur le classique « Frontin’ », son premier titre en solo que l’on retrouve sur la compilation « The Neptunes Present… Clones ». Les fans de la première heure ont donc aussi été accueillis comme il le fallait. Pharrell reprend ensuite les morceaux de l’album « G I R L ». Il enchaîne « Hunter », « Marilyn Monroe » et « Brand New » et continue de faire tranquillement monter la pression. On arrive maintenant à la première reprise de l’artiste. Vous le savez, Pharrell avant d’être chanteur, c’est d’abord l’un des producteurs de Hip-Hop les plus importants des vingt dernières années. Les Neptunes, le duo qu’il formait avec Chad Hugo est à l’origine d’un bon nombre de tubes planétaires.

Il revient donc sur plusieurs titres qui ont fait leur renommée. Il commence avec « Hot in Herre », le morceau du rappeur Nelly, la température montre très rapidement mais ce n’est qu’une entrée en matière. Il reprend comme si de rien n’était « Gush » et décide également de mettre à l’honneur ses danseuses. Elles sont passées chacune leur tour pour nous présenter un solo de quelques minutes. De belles démonstrations de twerk se sont succédées sur les plus grands tubes de Pharrell. Après ce beau spectacle, le chanteur revient sur scène et propose les mythiques « Rock Star », « Lapdance » et « She Wants to Move » de son groupe N*E*R*D. Il décide de faire monter quelques chanceux de la fosse qui ont pu danser avec l’artiste. Pharrell le fera plusieurs fois dans la soirée, soucieux de faire passer une soirée inoubliable à ses fans. Il continue dans une ambiance survoltée en continuant avec ses plus gros featuring. C’est parti pour « Beautiful » et « Drop It Like It’s Hot », les morceaux de Snoop Dogg. Le public chante à tue tête en retrouvant ces deux classiques.

Il fallait bien recharger les batteries et Pharrell nous accorde quelques minutes de répit en interprétant la deuxième partie du titre « Lost Queen ». La salle s’apaise un peu mais ceci ne durera que le temps de ce morceau. Il reprend avec le très brut « Hollaback Girl » de Gwen Stefani et c’est reparti pour un quart d’heure endiablé ! Il enchaine avec « It Girl », « Blurred Lines » et « Get Lucky ». Les lumières s’éteignent et une bonne minute s’écoule mais Pharrell ne pouvait pas quitter cette scène sans chanter son dernier hit « Happy ». Nous avions compris que ce n’était pas fini ! Il continue avec la French Touch qui l’inspire tant et propose le funky « Lose Yourself To Dance » puis « Gust of Wind » mais sans les Daft Punk malheureusement. On y arrive, eh oui, toutes les bonnes choses ont une fin mais bien sûr vient enfin le moment d’être « Happy » tous ensemble. Pour résumé, c’était évidemment un concert à ne pas manquer. Nous avons passé un superbe moment avec le chanteur. Il communiquait très souvent avec le public et de nombreux fans ont pu monter sur scène. Cette interactivité a définitivement fait la force de ce concert. Son impressionnante discographie était cependant difficile à représenter en seulement deux petites heures de concert. Nous restons tout de même sur notre faim concernant ses titres en solo qu’on a très peu retrouvés mis à part ceux de son dernier album. Malgré cela, nous savions que la venue de Pharrell serait un grand événement et on ne l’oubliera pas de sitôt !

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