Un procès des plus originaux aux Etats-Unis. En effet, Pink s’est retrouvée au coeur d’un procès entre deux parents divorcés. Le père accuse son ex-femme de ne pas lui avoir demandé son autorisation en emmenant leur fille de 11 ans à un concert de Pink en décembre 2013 à Newark. Pour le père, c’est inacceptable et ce genre de musique pouvait avoir une mauvaise influence sur sa fille ! Le juge Lawrence a rejeté sa plainte, malgré 37 pages sur le sujet, revenant sur l’histoire du rock’n’roll. Pour lui, même si le tube « So What » contient des mots suggestifs, ce n’est pas une artiste dont les chansons sont nécessairement malvenues pour les pré-adolescents... Non, Pink, qui a eu une réponse exemplaire face à des critiques sur son poids, n’a pas un mauvais impact sur la jeunesse.
Le juge a pris sa décision après une conversation avec la jeune fille en question, qui a aujourd’hui 12 ans. Mais aussi au regard de la capacité de la mère d’emmener sa fille à un concert sans demander l’autorisation de son ex-mari. Pour le juge Lawrence, la mère n’a en aucun cas dépassé les limites « d’un jugement parental raisonnable » dans ce cas précis. Elle n’a pas non plus exposé sa fille à un quelconque risque. Sa décision reprend même des paroles de « The Great Escape » et de « Perfect » pour illustrer les messages plutôt constructifs de Pink à la jeunesse. Décidément, Pink, une des artistes féminines les mieux payées de 2014 avec Taylor Swift et Katy Perry, inspire.