Les Pony Pony Run Run sont de retour avec un troisième album "Voyage Voyage" qui sort aujourd'hui. Nous avons rencontré les deux frères qui se sont confiés sur ce nouvel opus.
En 2009, les Pony Pony Run Run avaient pris d’assaut les charts français avec leur très efficace Hey You. La formation angevine était alors composée de quatre musiciens qui promenaient leur talent en bandoulière de salles de concert en festivals d’été. Sept ans plus tard, le groupe s’est resserré autour des deux frères Gaëtan et Amael Réchin Lê Ky-Huong. Les Pony Pony Run Run, nouvelle version, sortent aujourd’hui leur troisième album Voyage Voyage qu’ils était venus présenter au Lab Europe 2. C’est dans un bar du 20e arrondissement de Paris que nous avons rencontré les deux frangins pour un entretien très détendu.
Salut les Pony Pony Run Run, on est content que votre « feel good music » soit de retour ! Etait-ce un souhait pour ce 3e opus de garder le même cap musical ?
Notre intention c’était de ne pas trop se poser de questions et de refaire de la musique sans contrainte. Pour Voyage, Voyage on a pu prendre un petit temps de pause pour casser la rigueur du travail et simplement vivre, passer du temps avec nos familles, voyager. On ne souhaitait pas révolutionner notre propos mais on ne voulait pas non plus fermer la porte aux nouvelles expérimentations. Concrètement le mot d’ordre de cet album était le plaisir.
Le titre de votre album « Voyage Voyage » est-il une référence aux différents pays que vous avez tous les deux visités ou un cri d’amour pour Desireless et les années 80 ?
(Rires) Ecoute chacun met ce qu’il veut dans ce titre ! C’est vrai qu’il fait sourire mais c’était le titre idéal pour cet album !
Après un deuxième album, « Pony Pony Run Run », un peu plus discret comment avez-vous appréhendé la réalisation de « Voyage, Voyage » ?
Le deuxième album a été enregistré en deux mois entre la fin d’une tournée et le début d’une autre. Ici pour Voyage, Voyage on a pris notre temps. Et c’était vraiment un luxe. On a pu laisser reposer les morceaux, les mettre de côté et y revenir avec un peu de recul.
Vous avez enregistré dans le studio de Damon Albarn (Gorillaz, Blur), comment s’est présentée une telle opportunité ?
Grâce à notre ami Frederic Lo qui connait Damon ! Quand il est à Londres, il est dans son studio tous les jours mais quand il est en tournée, son ingénieur du son, qui a travaillé sur Blur et Gorillaz, peut l’utiliser ! Et c’est une vraie caverne d’Ali Baba, il y a même des maracas !
Des différents processus – écriture, enregistrement, live – lequel préférez-vous ?
Gaetan (le chanteur) : Moi j’adore la composition des chansons
Amael (le bassiste) : moi c’est clairement le live ! Gérer les différentes énergies des morceaux, des publics. En studio, on s’amuse à expérimenter des choses et on continue sur scène. On ne livre jamais des morceaux live tels qu’ils sont sur l’album, on les transforme, on improvise.
Peut-on espérer un jour entendre Pony Pony Run Run chanter en Français ?
Notre culture est avant tout anglo-saxonne et nos réflexes d’écriture sont en anglais. On aurait l’impression d’être moins sincères si on chantait en français !
Des live à venir ?
Oui, la tournée pour Voyage, Voyage commence au printemps et va s’étendre jusqu’à l’automne, entre temps on va certainement faire quelques festivals. On a un planning chargé pour 2016 !