C’était il y a 10 ans, à Rock en Seine : Oasis se séparait à quelques heures de monter sur scène – véritable cauchemar pour les fans venus les applaudir. Depuis, les frères Gallagher ont fait bien du chemin – évidemment, chacun de leur côté. Chez les fans, personne n’a jamais vraiment perdu espoir : au point que Foo Fighters en personne a proposé une pétition pour le retour du groupe pas plus tard que la semaine dernière (pétition à laquelle Noel Gallagher a répondu). Mais Oasis est toujours séparé et le pire, c’est que les choses ne semblent pas prêtes de changer. Récemment, Liam Gallagher en personne est revenu sur les raisons de la séparation.
« Il y a des endroits bien pires pour se séparer. C’est un endroit très charmant pour se séparer parce que c’est très romantique et très mélancolique », a t-il confié à Brut en évoquant Paris. Il poursuit : « Ce gamin a manifestement été enlevé par un gros con 6 mois plus tôt, s’est transformé en gros con, puis a montré ce soir-là, à quel point c’était un gros con et ensuite, il s’est cassé du groupe. J’espère qu’aujourd’hui, il est assis dans une pièce sombre, la tête dans les mains, à se sentir honteux ».
Pour expliquer la séparation, Noel Gallagher avait (dans le passé) évoqué la marque de vêtement de son frère : « Si c’était vrai », répond Liam, il devrait avoir honte. Et si je voulais faire de la publicité pour ma marque Pretty Green dans le programme de la tournée ? Et alors ? C’est un p*tain de crime ? Mais ce n’était pas la raison car je n’ai jamais prononcé le mot Pretty Green devant lui ». « Je pense que la raison pour laquelle Oasis a volé en éclats c’est parce qu’il voulait le groupe pour lui tout seul, parce que son petit ego ne pouvait pas supporter de partager la scène avec moi. Il voulait qu’on fasse de la dance music ensemble »
Au moment d’évoquer le projet de pétition des Foo Fighters, Liam Gallager répond (non sans humour) : « Est-ce que je signerai la pétition ? Sûrement pas ! Mais je veux bien prendre un selfie avec eux ». Quant au projet de reformation, il ne faudra pas y compter : « Je ne dis pas que nous devrions nous reformer, je dis simplement que nous n’aurions jamais dû nous séparer. J’ai l’impression que je n’ai pas besoin que l’on se reforme »