Écrit par - Publié le 26 Fév 2016 à 17:01

Il fût un temps où le groupe qui a marqué l'histoire de la musique, ne jouait que devant 18 personnes. Et c'était juste avant leur succès mondial.

En 1961, Sam Leach avait programmé ses musiciens originaires de Liverpool, pour une série de concerts, dont un dans la petite ville d’Aldershot. Une première pour Paul McCartney, John Lennon, George Harrison et Pete Best, qui n’avaient jamais joué au sud de l’Angleterre. Ils n’étaient pas connus à ce moment là, et l’objectif était que les Beatles, dont les chansons cultes vont faire l’objet de covers de Sia, Birdy et James Bay dans la nouvelle série animée de Netflix, attirent l’attention des maisons de disques. Malheureusement, Sam Leach s’était mal renseigné et organisé, Aldershot était une ville militaire à des kilomètres du Centre de Londres. Après avoir mis neuf heures de route de Liverpool jusqu’au lieu de concert à Aldershot, le groupe fût surpris de découvrir qu’aucun poster ni affichage n’était présent sur les lieux, et ils ont dû attendre un bon moment avant de pouvoir rentrer dans la salle. Ce soir-là, les Beatles ont joué leurs reprises de Chuck Berry et Jerry Lee Lewis devant 18 personnes ennuyées,. Un an et demi plus tard, la BeatlesMania était activée, et les Beatles étaient connus dans le monde entier.

Suite à ce désastre, l’agent Sam Leach a été remplacé par Brian Epstein peu de temps après le concert à Aldershot. L’évènement, qui ressemblait à une fête d’anniversaire mal organisée aura marqué les Beatles et le peu de chanceux présents ce soir-là. « À la moitié du concert, George et Paul ont mis leur blouson, et se sont dirigés vers la piste de danse en commençant un foxtrot déchainé. Les deux autres luttaient en essayant de jouer un maximum de musique pour la petite poignée de spectateurs. Durant la seconde partie du « show », John et Paul jouaient intentionnellement des mauvaises notes et des mauvais accords, et ajoutaient des mots aux chansons qui n’existaient pas dans les originales. » a raconté Pete Best. Ce qui est sûr, c’est que cette belle anecdote doit vous faire réaliser qu’un jour, même les Beatles ont eu du mal à remplir des salles. On a rien sans rien, il faut persévérer !