Queen : Pour Brian May, « Freddie Mercury était une cible médiatique »

Le succès incontestable de Bohemian Rhapsody devrait ramener quelques récompenses à l’équipe du film. Mais de son côté, Brian May se confie sur Freddie Mercury. 

C’était LE groupe des années 70-80 et Freddie Mercury, lui, est (et restera) l’icône de toute une génération. Alors quand Bohemian Rhapsody est sorti au cinéma, le succès était totalement prévisible – et ce, quoi qu’en pensaient les critiques. Rien qu’en France, le film a réalisé un score de 4 millions d’entrées (ce qui est énorme). Et le triomphe du film, Brian May, guitariste de Queen, n’en na jamais douté. S’il a défendu le film contre vents et marées (et à de nombreuses reprises), Brian May reste celui qui parle le mieux de Freddie Mercury. Et justement, lors d’une interview accordée à Closer, le musicien a évoqué son regretté ami.

Ce qu’il faut savoir c’est qu’en privé, Freddie Mercury n’était pas l’homme décomplexé complètement déjanté que l’on a pu voir sur scène – bien au contraire : « Il était un incroyable collectionneur de timbres durant sa jeunesse ! (Rires) C’est quelqu’un que j’ai tellement aimé… C’est un type bien. Il avait un côté très timide en privé. Je crois que les gens pensaient que Freddie était ce géant, sûr de lui, qu’il montrait sur scène. En réalité, il était un petit homme hésitant à bien des égards », a t-il avoué. Touché par le virus du sida, Freddie Mercury a fait preuve d’un courage inégalable : « Pas une seule fois, nous ne l’avons entendu se plaindre alors qu’il savait qu’il allait mourir (…) Durant cette période, il n’a cessé de se battre physiquement. Il était capital pour lui que nous continuions à travailler et à composer des chansons ».

« Il y a énormément d’ego dans chaque groupe de rock. Cela fait partie des éléments qui rendent un groupe puissant. C’est comme l’essence d’une voiture. Si l’ego s’enflamme, tout explose ! Mais nous n’étions pas jaloux de l’incroyable popularité de Freddie. Nous avions compris dès le départ qu’il était notre leader. C’est pourquoi, la plupart du temps, il a dû gérer à lui la pression médiatique. Il était une cible en permanence. Les médias cherchaient à prouver qu’il était gay. Il a reçu beaucoup d’éloges mais à cause de notre succès, il était devenu très vulnérable », poursuit-il. Et cette vulnérabilité est particulièrement bien illustrée dans le film, lorsque Freddie se retrouve seul, isolé, sous la pluie. Dans Bohemian Rhapsody, Rami Malek a réalisé une véritable prouesse en se glissant (de façon bluffante) dans la peau de la rockstar. Sera t-il récompensé aux Oscars ? Bohemian Rhapsody obtiendra t-il les récompenses méritées ? Réponse le 24 février prochain !

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