europe2.fr fait la liste des 10 choses à savoir sur la mythique chanson de Radiohad. Chanson emblématique du groupe, « Creep » est l’un des morceaux les plus connus au monde.
Nous vous avions parlé de la reprise vintage de « Creep », l’une des reprises les plus réussies du sombre titre de Radiohead. Chanson interprétée par des millions de guitaristes en herbe (ou pas), « Creep » est un standard de la musique anglo-saxonne, au même titre qu’un certain « Wonderwall ». Mais connaissez-vous vraiment le titre ? Voici 10 choses à connaître sur la chanson.
– Le groupe s’est autocritiqué : Devant le succès de « Creep », Radiohead a fait preuve de méfiance et a commencé à de moins en moins apprécier la chanson, allant jusqu’à la surnommé « Crap » (‘Merde’ en français) en privé ! Le titre « My Iron Lung » est une critique de la chanson au succès international.
– Inspiration pour psychopathe : Un prisonnier britannique condamné pour meurtre a expliqué qu’il était le sujet de la chanson écrite par Thom Yorke. Il a d’ailleurs écrit une lettre au chanteur de Radiohead, où l’on pouvait lire ceci « Je suis le ‘creep’ de cette chanson, j’ai tué ce mec. Elles m’ont fait faire ça. Ce n’était pas moi c’était les paroles dans ma tête ». Thom Yorke fut profondément choqué par cette lettre.
– Reprise par tous : Succès gigantesque aux Etats-Unis, « Creep » a eu droit à son lot de reprises pas toujours très réussies il faut l’avouer… Korn, Pearl Jam, Moby, Glee, The Pretenders… Tout le monde s’est essayé à reprendre le succès de Radiohead, sans jamais égaler l’originale évidemment.
– Adulé en Israël : La chanson a connu un succès modéré en Angleterre lors de sa parution. Ce qui ne fut pas le cas au Moyen-Orient. Jouée en boucle sur les ondes de la radio officielle de l’armée israélienne la chanson est rapidement devenue culte dans le pays. Lorsque Radiohead arrive sur le sol israélien pour en faire la promotion c’est l’émeute et Thom Yorke se fait même arracher des cheveux par des fans en furie !
– The Hollies : Les droits de la chanson n’appartiennent pas entièrement à Radiohead ! En effet le groupe The Hollies, qui compte dans ses membres Albert Hammond, le père de l’un des guitaristes des Strokes, possède une partie des droits d’auteur de « Creep » ! Le groupe avait intenté un procès à Radiohead car ils trouvaient que le titre ressemblait trop à leur chanson « The Air That I Breathe » à écouter ci-dessous.
– Beavis & Butt-Head : La chanson du groupe apparaît dans une publicité pour le dessin animé populaire de l’époque aux Etats-Unis : Beavis & Butt-Head. On peut entendre « Radiohead, meilleur que Butt-Head ! Le groupe anglais le plus chahuteur ! Hu hu hu hu une musique qui ne craint pas ! ». Un très bon coup de la maison de disque.
– Scott Walker : Lors de l’enregistrement de « Creep », Thom Yorke a berné ses propres producteurs. Thom Yorke murmura « Jouons une chanson de Scott Walker » avant d’entamer le très sombre « Creep », joué pour la première fois en studio. Scott Walker étant un crooner faisant de la musique assez joyeuse, les producteurs pensèrent que Thom avait déniché une vieille démo du chanteur. Ce n’est que lors de la session suivant qu’ils comprirent que Thom voulait jouer du Scott Walker pour remonter le moral de tout le monde après une interprétation de « Creep » !
– Motion Picture Soundtrack : Le titre « Motion Picture Soundtrack » est sorti en 2000 mais il a été écrit en même temps que « Creep », en 1992. A l’inverse de « Creep » dont la version finale est le premier jet, « Motion Picture Soundtrack » a été réécrite et retravaillée par le groupe pendant des années afin d’aboutir sur une version qui convenait à tout le monde.
– Alanis Morissette : Radiohead a assuré les premières parties de la chanteuse Alanis Morissette avec leur chanson « Creep ». Jonny Greenwood, guitariste du groupe, explique qu’il trouvait ce choix bizarre tant les univers de Radiohead et de la chanteuse sont diamétralement opposés « On était une gêne, effrayant les foules avant qu’elle ne monte sur scène ».
– Jonny Greenwood fait des siennes : Peu enthousiasmé par la chanson qu’il trouvait trop molle, le guitariste aurait rajouté le pré-refrain lourd et puissant comme un acte de sabotage !