Red Hot Chili Peppers de retour avec The Getaway (review)

They’re back. Après des années passées loin de nos radars, les Red Hot Chili Peppers sont de retour dans les bacs -et sur les ondes- avec un nouvel album. The Getaway est sorti aujourd’hui et visiblement, la formation a voulu créer une nouvelle formule ; se réinventer en gardant leur essence.

Les Red Hot, c’est Under The Brigde, Californication ou encore Can’t Stop. Les Red Hot, ce sont des millions d’écoutes sur Spotify et des clips vus et revus sur les plateformes, c’est l’histoire de toute une génération et surtout, c’est un mélange de tout ce que la Californie fait de mieux. Parce que l’association d’idées reste encore la chose la plus commune, laissez nous vous dire qu’à chaque fois que les Red Hot passent, on s’imagine faire du surf ou du skate board le long de la plage, un peu à la Rocket Power (dessin animé, ndlr). Après des années de silence, le groupe a fait son grand retour avec The Getaway. Le Clip de Dark Necessities est sorti hier pour préparer le terrain et enfin, nous avons un aperçu de ce qu’ils joueront (entre autres) lors de leur passage en France en Octobre prochain.

Pour ouvrir l’opus, ils ont choisi le titre éponyme ; The Getaway n’est plus inconnu au bataillon depuis longtemps. Sorti il y a quelques semaines, le titre avait confirmé ce que Dark Necessities nous avait déjà montré – le style a peu changé, c’est vrai. Mais clairement, l’essence des Red Hot est toujours là. Ca, nous l’avons dit et redit – pas besoin de revenir dessus. Dark Necessities est, comme son nom l’indique un peu plus sombre mais reste un très bon lead single. C’est catchy, énergique et en plus, ça se rapproche de The Getaway.

The Longest Way vient contraster avec ce début d’album énergique, nous rappelant que les californiens savent aussi calmer le jeu. S’il ne fallait retenir que deux titres, nos coeurs pencheraient pour Sick Love et Go Robot. Go Robot se distingue du reste par son rythme (par son titre intriguant, aussi) mais surtout, c’est le titre qui, selon nous (rappelez-vous subjectivité) marque un vrai tournant dans l’album. D’un coup, ça devient plus brut, plus rock et là, on comprend ce qu’ils voulaient dire en expliquant qu’avec ce disque, ils voulaient quelques chose de différent. Pour s’en rendre compte, il faut écouter Detroit. De notre côté, écoutez cet album aura été (un peu) comme une madeleine de Proust. Pourquoi ? Simplement parce que nous avons grandi avec leur musique, nous avons grandi avec cette impression de partir sous le soleil de Californie à chaque fois. Après autant de temps, retrouver ces sensations-là, ça fait du bien. Bien sûr, comme dans chaque album, tout le monde n’aimera pas tous les titres. Mais très franchement, who cares ? L’important ici, c’est de les retrouver pour le symbole qu’ils représentent. Leurs preuves, ils les ont faites il y a longtemps.

Vous pouvez modifier vos préférences en cliquant içi :