Le Yoyo accueille de nouveau une Creative Live Session en ce mercredi 3 juin. Le public parisien se presse pour venir écouter, découvrir, danser, crier, sauter, gesticuler, chanter, bref, assister à des concerts de qualité. Et nous n’avons pas été déçus. C’est Jon Malkin qui a été choisi pour ouvrir la soirée, un pari gagnant. Le jeune artiste enchaîne les titres au cours d’une prestation qui a très vite convaincu le public. Les invités continuent d’arriver, immédiatement conquis par l’énergie que dégage la musique de Jon Malkin, et notamment son tube ensoleillé Bag Into Bag que vous pouvez entendre dans les spots de Europe 2. Un artiste à surveiller de très près. C’est ensuite au tour des irlandais de Kodaline de monter sur scène. Kodaline avait soulevé la Cigale en septembre dernier, et ils nous ont une nouvelle fois prouvé tout leur potentiel. Accueillis par les cris des groupies des premiers rangs, le quatuor attaque avec le nostalgique Ready tiré de leur dernier album Coming Up For Air. Le groupe enchaîne les morceaux avec grâce, sous les regards admiratifs du public. Kodaline nous fait danser le temps du très folk Love Like This, avant de conclure sur l’émouvant All I Want qui leur vaudra une ovation.
Vingt-deux heures, il est temps d’accueillir Charlie Winston sur la scène. Le plus célèbre des Hobos débarque sous les acclamations, chapeau vissé sur la tête, saluant le public dans un français parfait. Il attaque sa prestation avec son tube Lately, repris en chœur par un Yoyo en ébullition. Charlie continue avec Too Long et Truth, deux extraits de son dernier album Curio City. La folk de Charlie Winston se teinte d’électro, avec un résultat très convaincant. Charlie discute avec le public, joue avec lui et attaque son morceau culte Like A Hobo, durant lequel il verra la sangle de sa guitare se détacher ! Il en profite pour faire chanter ses fans, le temps de rafistoler tout ça. Un saut depuis la batterie plus tard, le plus français des Britanniques conclue son show par le dandinant In Your Hands qu’il interprétera depuis la fosse, grimpant même sur la table régie ! Il remonte sur scène pour saluer une dernière fois un Yoyo aux anges. Charlie Winston a frappé très fort, impressionnant d’énergie et de joie.
Citizens ! prend le relais avec son électro-rock branché. Propulsés sur le devant de la scène par Kitsuné et produit par le chanteur de Franz Ferdinand Alex Kapranos, les Londoniens plongent l’assistance dans leur univers coloré et sensuel. La formation britannique fait danser le Yoyo avec les tubes Reptile, Lighten Up ou encore Waiting For Your Lover. Tom Burke se lâche, alternant déhanchements lascifs et clins d’œil au public. Le très attendu True Romance résonne enfin, tout le monde reprend en chœur les magnifiques « Here We Are, True Romance ! », et le morceau soulève pour de bon la salle, du premier rang de la fosse au bar du balcon VIP.
Paris est désormais plongé dans la nuit, et nous attendons impatiemment Cali. Ce dernier débarque sur scène sourire aux lèvres, déterminé à conclure la soirée en beauté. Il salue le public avant de demander à tout le monde de se rapprocher de lui le plus possible. C’est la vie ouvre son set, et dès ce premier morceau Cali se jette dans la fosse, porté avec aisance par un public ravi. Il enchaîne avec Coco, également interprété avec une énergie totalement folle. Cali se rue sur ses musiciens, saute sur la scène, tape des mains dans le public, bref, il s’éclate. Il passe ensuite à l’émouvant Tout ce qui ne reviendra plus. Une chose est sûre, son dernier album L’Âge d’Or regorge de pépites live. C’est au tour de Le cœur chargé comme un fusil, qui verra Cali sauter de la scène pour aller taper la bise à Kodaline au balcon, avant de piquer l’appareil photo d’un photographe pour immortaliser la joie du public du Yoyo. Il fait ensuite grimper une demoiselle sur scène, puis deux, puis trois, puis un garçon, puis un deuxième, jusqu’à ce que Cali soit noyé dans une marée humaine ! Les flashs crépitent, capturant ce très beau moment de musique. Les minutes défilent et il est déjà l’heure d’aller se coucher. Mais pas avant d’avoir entendu son légendaire Elle m’a dit. Cali nous offre une version rock du tube qui l’a fait connaître en 2003, repris à l’unisson par un public en transe. En voyant l’engouement de l’assistance lorsqu’il chante son refrain, Cali doit se dire que tout le monde vient de se faire plaquer. Non, c’est tout simplement que nous avons passé une soirée exceptionnelle.