Hier soir, l'AccorHotels Arena accueillait Sam Smith dans le cadre de son Thrill of it All Tour. Et clairement, il a donné un show à la hauteur de sa réputation.
La dernière fois qu’il est venu à Paris, Sam Smith s’était produit au Trabendo. C’était en mai 2014, il défendait alors son premier album, In The Lonely Hour. Quatre ans plus tard, le voici devant un AccorHotels Arena plein à craquer : « This place is fucking huge ! », clamera t-il plus tard. Mais avant qu’il n’entre en scène pour faire le show, c’est Lewis Capaldi qui s’est chargé de la première partie. Si vous ne le connaissez pas encore, sachez que ce jeune britannique est prometteur. Pour chauffer la salle, il joue son excllent EP (Bloom) et offre même une reprise de Julia Michaels, Issues.
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— ???? (@Est_elo) 1 mai 2018
Quand vient le moment pour Sam Smith d’entrer en scène, le ton est donné par un message : « coupons nos téléphones ce soir, reposons nous sur les étoiles, on s’est tellement perdu que l’on ne sait plus qui l’on est », peut-on lire. Et c’est vrai. Sam Smith commence avec Burning avant d’enchaîner avec One Last Song et le cultissime I’m Not The Only One – inutile de préciser d’ailleurs que les quelques 20 000 personnes présentes hurlent chaque parole. Entre deux morceaux, c’est un Sam Smith heureux, épanoui qui s’adresse à la foule : « Je vais faire de mon mieux pour vous offrir le show le plus joyeux possible », déclare t-il. « Je sais que ma musique est souvent triste. L’amour peut être difficile, parfois. On se fait briser le coeur, on est triste... » – Ca, on ne peut que le reconnaître. Mais Sam Smith a fait mentir tout ceux qui pensaient que ses concerts seraient tristes et larmoyants. Au contraire. Ils sont lumineux, joyeux, rythmés. Sur scène, il n’est pas seul : choristes et musiciens font le show avec lui et la scénographie est plus qu’impressionnante (on s’en rendra daileurs compte sur Writing’s On the Wall, bande-originale de James Bond).
Sam Smith – Paris – 4/30/218
Fucking amazing @samsmithworld pic.twitter.com/uMUXiqpwgT
— Em’ (@illuminatemma8) 1 mai 2018
Les fans de Disclosure ont aussi droit à quelques reprises : Latch mais aussi Omen font partie de la setlist. Mais pas que ! Sam Smith reprend (parfaitement) Lauryn Hill et Like I Can/Best Things In Life Are Free (Luther Vandross & Janet Jackson). Son dernier opus est à l’honneur avec notamment Midnight Train, Say It First ou encore le magnifique HIM, titre qui, pour lui, est un message : « LOVE IS LOVE ! », hurlera t-il à la foule. Difficile d’oublier ses premiers succès comme Money On My Mind ou encore Stay With Me – d’ailleurs, une pluie de confettis s’abat sur le public pendant ce titre – de quoi le rendre encore plus magique.
@samsmithworld last night was magical ???? Thank you so much for this unforgettable show. Your voice is so pure. Thank you for being so lovely, so kind and smiling all the time. Je t’aime ???? pic.twitter.com/M7bsBmU5Sj
— M (@itssmargot) 1 mai 2018
Sam Smith a offert un show calibré et extrêmement bien mené. Mais au-delà de ça, au-delà de la scénographie, des effets, de la lumière et du reste, il a surtout prouvé qu’il était l’un des artistes les plus doués de sa génération. Et, le plus gentil aussi (croyez-nous, ça compte). Avant de quitter la scène définitivement, il jouera Palace et Pray- de quoi achever un public déjà conquis. Il a eu tout bon : son show n’était pas triste, il était phénoménal. Et vous savez quoi ? On est même sûrs qu’il en a réconcilié certains avec l’amour au passage.