La dernière fois qu’il est venu à Paris, Sam Smith s’était produit au Trabendo. C’était en mai 2014, il défendait alors son premier album, In The Lonely Hour. Quatre ans plus tard, le voici devant un AccorHotels Arena plein à craquer : « This place is fucking huge ! », clamera t-il plus tard. Mais avant qu’il n’entre en scène pour faire le show, c’est Lewis Capaldi qui s’est chargé de la première partie. Si vous ne le connaissez pas encore, sachez que ce jeune britannique est prometteur. Pour chauffer la salle, il joue son excllent EP (Bloom) et offre même une reprise de Julia Michaels, Issues.
Quand vient le moment pour Sam Smith d’entrer en scène, le ton est donné par un message : « coupons nos téléphones ce soir, reposons nous sur les étoiles, on s’est tellement perdu que l’on ne sait plus qui l’on est », peut-on lire. Et c’est vrai. Sam Smith commence avec Burning avant d’enchaîner avec One Last Song et le cultissime I’m Not The Only One – inutile de préciser d’ailleurs que les quelques 20 000 personnes présentes hurlent chaque parole. Entre deux morceaux, c’est un Sam Smith heureux, épanoui qui s’adresse à la foule : « Je vais faire de mon mieux pour vous offrir le show le plus joyeux possible », déclare t-il. « Je sais que ma musique est souvent triste. L’amour peut être difficile, parfois. On se fait briser le coeur, on est triste... » – Ca, on ne peut que le reconnaître. Mais Sam Smith a fait mentir tout ceux qui pensaient que ses concerts seraient tristes et larmoyants. Au contraire. Ils sont lumineux, joyeux, rythmés. Sur scène, il n’est pas seul : choristes et musiciens font le show avec lui et la scénographie est plus qu’impressionnante (on s’en rendra daileurs compte sur Writing’s On the Wall, bande-originale de James Bond).