Il a déserté la scène depuis un moment déjà. Stromae se fait discret mais continue d’occuper le devant de la scène avec sa marque de vêtement, Mosaert. Mais ce que l’on ne sait pas, c’est qu’en coulisses, la vie est peu moins rose pour le prodige de la musique francophone : « Pour être honnête, j’ai été hospitalisé, donc là je suis encore un peu sous traitement (…) J’ai fait une réaction au Lariam, un antipaludique, super super grave. J’ai fait une décompensation psychique. Je perds la boule complètement. Ce n’est vraiment pas chouette. J’ai fait une rechute il n’y a pas longtemps. Alors je ne m’impose pas d’horaires compliqués. », a t-il confié. Pendant que certains se demandent quand sortira le prochain album du chanteur, lui préfère ne pas encore y penser : « Le plus important aujourd’hui, c’est que je sois bien avec moi-même ».
Lorsque Karl Lagarfeld lui demande comment ces fameux effets se manifestent, Stromae se montre honnête : « Ça tourne dans la tête et on a de grosses crises d’angoisse. En dehors de ça, je suis assez facile à vivre. Je fais de la musique le soir, la nuit. Je n’aime pas qu’on me dérange au téléphone », explique t-il. En 2015, une réaction à un antipaludique l’avait déjà contraint à annuler quelques dates en Afrique. A l’époque, le rythme était devenu beaucoup trop soutenu : « J’étais arrivé à un stade où c’était devenu comme une obligation de ressortir un album, de remonter sur scène. J’ai eu besoin de dire non ».
Pour l’heure, Stromae se tiendra éloigné de toute scène. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il reste actif : réalisation de clip (comme celui de Yael Naim), collections de vêtements… il n’a pas fini d’être créatif.