Alors que cette semaine post Eras Tour nous presse de reprendre une vie normale (est-ce même possible de reprendre une vie après un tel évènement ?), je te propose qu’on reste encore un peu dans le monde pailletté de Taylor Swift. Parce que oui, à ce stade, que tu sois accro aux réseaux sociaux ou que tu sois un inconditionnel de la presse, tu seras bien obligé de te rendre à l’évidence : c’est le monde de Taylor Swift – et nous, on se contente de vivre dedans. Et justement, en parlant de l’univers de celle que le monde entier surnomme TayTay, laisse moi te raconter comment la star a terminé ses shows parisiens en apothéose. Et encore, je ne te parle même pas des fans qui, aux quatre coins du monde, ont vécu cet ultime show français comme LE moment de l’Eras Tour – celui qu’il ne fallait pas manquer.
Après trois shows spectaculaires, Swift a donc lancé son quatrième concert parisien en grande pompe. Le petit bonus cette fois ? La présence de Travis Kelce. Et, on te l’accorde, le plus souvent, on se fiche pas mal de la vie privée des artistes. Le plus souvent, ce qui nous importe, c’est leur musique, l’ambiance, la scéno ou même, dans ce cas précis, l’intégration -en fanfare- de The Tortured Poets Department dans la setlist. Mais cette fois, Taylor Swift a choisi de tout miser sur le plot twist qui clairement déchaîné les fans. Après des années passées à cacher ses relations, après des années passées à justifier son écriture, sa narration ou même sa façon d’analyser ses ruptures, Swift a choisi la lumière. Et, tu t’en doutes, cette lumière, elle l’occupe depuis quelques mois au bras de Travis Kelce – sportif de haut de niveau. Je ne vais pas te le (re)présenter ici mais, tout ce que dois savoir, c’est que Kelce a remporté avec les Chiefs de Kansas City le Superbowl en février dernier et que, bonus, il a re-signé pour la saison prochaine. Et avant de retrouver les terrains et les entraînements, l’athlète a fait escale à paris le 12 mai dernier pour mieux encourager Taylor Swift. Taytay qui, évidemment, a multiplié les références. Parce que s’il y a une chose que Swift fait (et fera toujours, d’ailleurs), c’est de partager un maximum avec ses fans – à sa façon.
« Vous vous rendez-compte que c’est le 87ème concert de l’Eras Tour ? », a t-elle d’ailleurs demandé à la foule avant de s’installer au piano. Et tu sais pourquoi « 87 » est un chiffre important ? Parce que c’est le numéro de joueur de Kelce. Après avoir fièrement arboré un ensemble rouge et or (hommage aux Chiefs, forcément), Swift a carrément livré deux mash-ups surprises : The Alchemy (inspiré par Kelce en personne) x Treacherous, suivi de Begin Again x Paris – « elle sait ce qu’elle fait », entendra t-on dans la foule. Parce non, Taylor Alison Swift ne laisse jamais rien au hasard.
Alors évidemment, quand tu regardes bien, ces détails ne pèsent pas bien lourd dans la balance – surtout si l’on s’attaque à un show d’une telle ampleur. Mais, tu sais ce qu’on dit, « le diable est dans les détails ». Et gosh, s’il y a une personne qui pourraient le trouver, c’est bien Swift. Alors si tu comprend pas pourquoi les fans ont mutliplié les tweets, les posts et les reels après ce live, si tu as encore du mal à saisir l’engouement lorsqu’elle crie « Karma is the guy on the Chiefs » sur le final, laisse moi t’expliquer pourquoi : parce que pendant la majorité de sa carrière, Swift s’est sentie bridée : il y a eu l’époque ou les médias lui collaient une étiquette de serial dateuse (époque qui nous donnera Blank Space, d’ailleurs) et, plus tard, l’époque où elle échappera à la foule telle une fugitive. Well, Taylor, en plus d’être au sommet du monde (et de l’industrie musicale, en passant) a fini par se décomplexer. Le message ? Une artiste féminine (ou n’importe quelle femme) n’est PAS définie par son couple. Bonus, elle elle n’est pas (ou plus) obligée de choisir entre son coeur et sa carrière. Et ça, c’est beau.