Avant d’aborder la décision rendue par le juge en question, mieux vaut une remise en contexte : Jesse Braham accuse Taylor de s’être inspirée de son titre Haters Gonna Hate pour écrire son cultissime Shake if Off. Parce que l’artiste clame que la chanteuse lui a volé « 92% de ses paroles » (on notera la précision), Jesse Braham a porté l’affaire en justice pour mieux réclamé 42 millions de dollars à Taylor Swift ainsi que l’obligation de citer son nom sur chaque copie de la chanson. Forcément, ce litige s’est propagé sur les réseaux sociaux et la plupart des internautes se sont montrés confus ; pour eux, « Haters gonna hate » est une phrase tout ce qu’il a de plus commune. Or, nos confrères de buzzfeed ont annoncé que finalement, Jesse Braham n’a absolument pas eu gain de cause et pour le faire savoir, le juge n’a pas manqué d’humour :
Shake it off – Taylor Swift
« At present, the court is not saying that Braham can never, ever, ever get his case back in court. But, for now, we have got problems, and the court is not sure Braham can solve them. As currently drafted, the complaint has a blank space— one that requires Braham to do more than write his name. And, upon consideration of the court’s explanation in Part II, Braham may discover that mere pleading BandAids will not fix the bullet holes in his case. At least for the moment, defendants have shaken off this lawsuit », a déclaré le juge. Vous aurez-bien entendu reconnu quelques paroles de chansons de Taylor Swift.* Y avait-il une meilleure façon de répondre ? Probablement pas. Toujours est-il que la juge Stendish ne manque pas d’humour. Avec un succès comme celui de 1989, il n’est pas étonnant que certains tentent de grappiller quelques dollars à Taylor Swift mais pour l’heure, l’artiste a bien d’autres chats à fouetter. D’abord, elle est toujours en tournée en Chine pour le 1989 Tour et ensuite, la prochaine fois qu’elle se rendra au tribunal, ce sera pour se défendre dans une affaire bien plus grave et importantes, celle qui l’oppose à un animateur radio.
Just Shake it off
Traduction* : « A cet instant, la cour ne peut pas dire que Braham reverra son cas étudié un jour. Mais pour le moment, nous avons des problèmes et la cour n’est pas sûre que Braham puisse les résoudre. Actuellement redirigée, la plainte semble avoir un espace vide qui réclame que Braham fasse plus que d’y mettre son nom (il faut plus de preuves) (…) Braham se rendra compte que dans son cas, les pansements ne répareront pas les blessures causées par des balles. Pour l’heure, la défense à expédié cette affaire – elle l’a gagnée ».