Parce que Taylor Swift a retiré ses chansons (dont l’album 1989) de Spotify et a créé un mouvement d’envergure, Spotify se doit de réagir ! Le fondateur et CEO de l’entreprise de streaming musical Daniel Ek explique qu’il se doit « de mieux expliquer aux artistes comment Spotify peut leur être bénéfique et que ça ne les exploite pas ». Parce que c’est ce que veut faire Daniel Ek : il veut faire bénéficier les artistes. L’affaire impliquant Taylor Swift notamment lui a montré combien les artistes n’avaient pas conscience de ce que pouvait leur apporter le streaming. Il ajoute qu’il verse à certains artistes, à travers les labels, des millions déjà chaque année. Et que « la taille de ces chèques va augmenter parce que Spotify est ce qui progresse le plus aujourd’hui dans l’industrie de la musique ». Dans une interview pour Billboard, le patron de 31 ans parle de l’explosion de Spotify en 2014, qui est désormais disponible dans 30 pays.
Il ajoute qu’il est « convaincu que si on peut convaincre le milliard de personnes qui utilise internet pour écouter de la musique, d’utiliser un modèle de plateforme musicale comme Spotify, ce serait encore plus grand que ce que c’est aujourd’hui ». Daniel Ek déplore le fait qu’il y a beaucoup de sites gratuits où on peut écouter de la musique, ne donnant pas de revenus aux artistes. Alors il défend le modèle de Spotify, expliquant qu’il y a de grandes chances qu’un utilisateur devienne à un moment donné un membre inscrit et donateur du site. Il insiste sur le fait que Spotify paye déjà un pourcentage considérable à chaque écoute d’une chanson d’un artiste, que l’écoute soit payante ou non. Pour lui, les labels doivent enfin prendre en compte l’existence du streaming notamment en proposant du contenu exclusif sur la plateforme musicale, leur permettant d’attirer plus d’utilisateurs. Mais Spotify devra alors faire face à la concurrence Youtube vient de lancer son service de streaming de musique premium.