Caracolant en tête des charts du monde, The Avener est devenu un artiste incontournable avec son tube « Fade Out Lines ». Après avoir proposé un set brillant à Garorock 2015, le musicien continue d’enflammer les scènes de France et est de passage à Paris à l’occasion du Fnac Live Festival. Pour autant, il n’a pas perdu sa simplicité et son incroyable gentillesse. Pour la petite histoire, The Avener est un titre de noblesse britannique utilisé au XVI et XVII ème siècles, qui désignait le maréchal-ferrant du roi. A priori, pas grand chose à voir avec la musique, mais retenez bien ce nom car le jeune homme compte bien conquérir la planète avec son nouvel album. Le français Tristan Casara, de son vrai nom, a grandi dans la musique classique avant de découvrir l’électro à l’adolescence. « Je me souviens d’un jour en particulier quand j’étais petit, je suis entré dans un magasin de musique qui vendait plein d’instruments et il y avait une trompette pour enfant. J’ai commencé à souffler dedans, sûrement dans le mauvais sens, mais j’ai eu le déclic et je me suis dit que je voulais jouer d’un instrument. Finalement, j’ai fait du piano, puis le conservatoire de musique classique pendant dix ans. Ça m’a ouvert l’esprit à plein de mouvements musicaux, et puis j’ai découvert l’électro à l’âge de 15-16 ans. Le virus m’a pris et aujourd’hui je suis ravi d’être ambassadeur de cette musique. » Puis, le Niçois rencontre Phoebe Killdeer et ensemble, ils publient une reprise de « Fade Out Lines ».
Le succès est immédiat et le morceau se classe rapidement en haut des charts. Un rêve éveillé pour The Avener, qui aspirait depuis toujours à partager sa musique avec le monde. « J’ai travaillé pendant dix ans chez moi dans mon studio, en espérant percer un jour. Je pense que c’est honnête pour chaque artiste qui a envie de faire ce métier avec passion. Pouvoir se produire devant un public, voyager. Alors aujourd’hui, je le vis comme un but accompli. C’est quelque chose d’extraordinaire à vivre. Cette collaboration avec Phoebe Killdeer m’a ouvert des portes comme jamais. Ça me donne aussi beaucoup de pression, mais de la pression positive pour pouvoir travailler de nouveaux projets et envisager des collaborations que jamais je n’aurais pu imaginer avant, tout seul dans mon coin. Donc aujourd’hui, je le vis avec beaucoup de gratitude. » En janvier 2015, The Avener livre un premier album « The Wanderings Of The Avener », concentré de ses multiples influences et expériences personnelles. L’inspiration, il l’a surtout trouvée en parcourant le monde avec un sac à dos. « L’idée de cet album, à travers ce mot « wanderings » qui veut dire les errances, c’est de partager mes expériences, ma vie personnelle et les voyages que j’ai fait avec mes amis ou tout seul, essentiellement en Asie du Sud Est et en Afrique. J’ai beaucoup voyagé et rencontré d’autres cultures, j’ai pas mal bourlingué avec un sac à dos et très peu de moyens pour essayer de voir autre chose. Ça m’a énormément inspiré, je me suis rempli la tête avec d’autres choses, je suis revenu avec une créativité encore plus forte et c’était un peu le projet de cet album. »
Depuis, le musicien de 28 ans présente ses morceaux en live aux fans de plus en plus nombreux. « Quand on est musicien, on fait de la musique à titre égoïste, pour son propre plaisir. Mais après, on a envie que ça plaise et on a envie de la présenter aux gens. J’ai vraiment autant de plaisir à passer du temps en studio, à m’enfermer plusieurs jours dans le noir à travailler, à écrire. Mais à chaque fois que j’arrive derrière les platines, une énergie folle s’empare de moi, qui m’étonne moi-même. On est très fatigué, on tourne énormément, mais quand on arrive sur scène et qu’on voit les gens, c’est là que l’énergie revient et c’est un sentiment extraordinaire. » Après des passages dans de nombreux festivals cet été, The Avener investira les Zénith de France. « Cet été, c’est une tournée de DJ set avec une scénographie lumière assez impressionnante que j’ai dessinée avec mes techniciens. La scénographie reprend la pochette du single « Fade Out Lines », avec plein d’animations lumières, de nouvelles technologies qui permettent de donner une nouvelle dimension à mon set. Et puis à partir de novembre, je fais la tournée des Zénith et je proposerai quelque chose d’assez hybride avec des musiciens. Je vais essayer de « concertiser » cet album à travers des reworks, en retravaillant encore ces morceaux plus acoustiquement parlant. On va vraiment mélanger la musique, l’écoute et la dance. » Planning chargé donc pour Tristan Casara, mais le jeune homme ne va sûrement pas s’arrêter en si bon chemin et travaille déjà sur de nombreux autres projets. « Il y a de très très belles collaborations dont je ne peux pas parler pour l’instant, mais de très belles choses arrivent avec des artistes français et internationaux. J’ai également des projets de musiques de films, je suis en train de travailler là dessus. » On a hâte de pouvoir découvrir ça ! Le DJ français vient de dévoiler un très beau clip pour « To Let Myself Go » et son ascension ne fait que commencer.