En 2006, The Kooks débarquaient avec Inside In, Inside Out – un album aussi rock qu’ensoleillé, devenu un classique. 13 ans plus tard, la petite bande qui nous vient tout droit d’Angleterre est de retour avec un nouvel opus, Let’s Go Sunshine. Venus le défendre sur la scène du Zénith, les Kooks ont trouvé le parfait équilibre entre les morceaux cultes et les nouveaux titres.
Après deux premières parties efficaces (dont Blossoms, surnommé le « meilleur groupe d’Angleterre » par Luke Pritchard en personne), la bande arrive sous les acclamations du public. Venus les applaudir par milliers, les parisiens se lèvent immédiatement (et Dieu sait que dans la capitale, on est difficile). The Kooks lance les hostilités avec Always Where I Need To Be (toujours aussi efficace) avant d’enchaîner avec Sofa’s Song et Eddie’s Gun. Le rock brut et 100% british des Kooks résonne dans le zénith et prouve (une fois de plus) qu’il n’y a pas plus efficace que le rock anglais. Parce qu’ils sont venus jouer « des anciennes chansons et des nouvelles », les Kooks font honneur à Let’s Go Sunshine avec Four Leaf Clover, ou encore All The Time. Sur See Me Now (morceau dédié au père du leader), les lumière ses baissent et l’émotion s’installe progressivement. Mais, ce n’était qu’une pause (intense) dans la course des Kooks, inépuisables.
Luke Pritchard occupe la scène, se déchaînant sur Forgive & Forget, il s’offre un solo de guitare sur Do You Wanna – faisant monter encore un peu plus la température. Après Seaside et Junk of The Heart; ils quittent la scène… pour mieux revenir. En guise de rappel, ils ont opté pour Pressure (à retrouver sur Let’s Go Sunshine) mais aussi sur le cultissime Naïve – LE morceau des Kooks.
Si certains sont venus voir le groupe de leur adolescence, d’autres ont clairement profité d’une heure et demie de rock. Les Kooks ont presque 15 ans de carrière à la actif, six albums au ompteur et pourtant, ils n’ont rien perdu de leur superbe. Energie et Nostalgie, que demander de plus ?