Artiste maudit, Pete Doherty est surtout connu pour ses frasques en tout genre et vit au rythme des tournées rock’n roll et des cures de désintoxication. Mais à 36 ans, le rockeur tente de combattre ses démons et d’en finir avec ses addictions. L’enfant terrible de rock a reformé les Libertines et le groupe vient de sortir son 3ème album « Anthems for Doomed Youth », le premier depuis 11 ans. Amoureux de la France, le chanteur a établit ses quartiers dans l’Hexagone et lorsqu’il n’est pas sur scène, c’est à Melun en région parisienne qu’il se ressource. « Il y avait beaucoup de bordel avec la vie parisienne pour moi, explique t-il en français dans les pages du Parisien. J’ai plus d’espace à Melun. Mon amour et la famille de mon amour sont français. Et ici, j’aime acheter des vieux trucs dans les brocantes. Je joue à la pétanque dans mon jardin. »
L’album des Libertines a été enregistré en Thaïlande, alors que Pete Doherty suivait une nouvelle cure de désintoxication. « La clinique m’a fait une super proposition. Elle voulait utiliser mon nom pour se faire de la pub. Et en échange, elle m’offrait un traitement gratuitement. » Son frère ennemi Carl Barat le rejoint alors sous le soleil de Bangkok et la magie opère à nouveau. « Carl est venu me voir sur place. C’était une situation étrange pour moi. Je ne prenais plus de drogues, je ne buvais plus d’alcool. […] C’était assez inespéré de voir que la magie fonctionnait encore entre nous ». Après leur passage à Rock en Seine cet été, The Libertines ont annoncé un nouveau concert à Paris et se produiront le 7 mars à l’Olympia.