Avec son deuxième album dans les bacs aujourd'hui, Vianney confirme son talent d'auteur-compositeur-interprète et nous livre une confession musicale réussie. Critique.
Avec Je m’en vais, Vianney donnait le ton de son second album : déchirant et organique. Vianney sort Vianney, son nouvel opus, comme une confession, une carte de visite donnée à ceux qui seraient passés à côté du phénomène. Sorti de nulle part, le Palois s’est fait un nom en 2014 grâce à son – très – entêtant Pas là. En 2015, il est nommé aux Victoires de la Musique. En 2016, il remporte le titre du Meilleur Artiste Masculin. Un tourbillon que le jeune chanteur a vécu graduellement sur les routes françaises à la faveur d’une première longue tournée. Une tournée qui a permis à Vianney de composer les onze chansons de son deuxième album éponyme.
Un second opus, particulièrement réussi, qui émeut par sa profondeur. Vianney parle de son enfance sur Dumbo, titre qu’il a dévoilé il y a quelques semaines en guise de teasing, et de son avenir avec Quand je serai père. Il bouscule les idées reçues sur son physique de jeune premier dans Le Fils à Papa – un superbe titre de sept minutes quasiment acoustique – et continue d’évoquer l’amour sur Moi aimer toi. Quand Idées Blanches se concentrait plus sur ses sentiments, Vianney révèle ses aspirations, ses souvenirs. Avec une richesse musicale incroyable qui semble dénuée d’autres instruments que la fameuse guitare du chanteur.
Une musique organique et sincère qui fait écho aux paroles de Vianney – l’album – tout aussi touchantes. Malgré sa jeune carrière, Vianney – le chanteur – signe là un disque maîtrisé qui devrait entériner sa légitimité dans le paysage musical français en tant qu’auteur-compositeur-interprète de talent. Il repartira sur les routes dès février prochain et en profitera certainement pour commencer à plancher sur son troisième album. On vous a dit qu’on avait hâte ?